Balade en Nivernais (suite 5)
Je vais terminer la balade avec ce cinquième article. C'est juste la suite de ma visite au parc floral d'Apremont. Les autres partie du domaines les extérieurs du château, quelques photos du musée.
Je ne me rappelle plus tout ce qu'il y a dans ce musée. Ici ont voit une petite berline hippomobile. Il s'agit d'un coupé de ville des années 1840. Il aurait appartenu à Eugène Schneider, le créateur avec son frère de la société des forges du Creusot (aujourd'hui filiale à 100% du groupe AREVA) qui sont pointées du doigt aujourd'hui par la commission de sureté nucléaire pour des défaut dans la fabrication des cuves destinées aux centrales nucléaires.
Cette bicyclette date du tout début du 20ème siècle et appartenait à Madame Eugène Schneider, la femme du petit-fils de Eugène Schneider 1er qui s'appelait aussi Eugène comme son grand père. C'est une bicyclette pour dame de fabrication américaine (les capitalistes ont toujours été des internationalistes) Il semble que les jantes soient en bois ainsi que les garde-boues On remarque aussi que la transmission se fait par cardan et non par une chaine comme aujourd'hui.
Voilà maintenant celle de son mari . On remarque le cadre pour homme et l'absence de garde-boues. Toujours la même fabrication américaine.
Le château est privé et habité. Le premier château a été entièrement détruit lors de la guerre entre les Armagnacs et les Bourguignons au début du 15ème siècle. Il a ensuite été reconstruit et plusieurs fois remanié et restauré. Il est acquis à la fin du 19ème siècle par Eugène Schneider suite à son mariage avec la petite fille du marquis de Saint-Sauveur et de la comtesse de Béthune -Pologne, après leur ruine et le suicide du marquis. Ceci explique la présence des vélos et du coupé ayant appartenus aux Schneider dans le château. Le parc floral attenant que j'ai montré date de 1970 même si un jardin existait avant.
On voit qu'une partie du château est de style gothique.
Vue du domaine depuis la terrasse du château. En arrière plan l'Allier.
Sur le chemin du retour deux curieuses jetées. Je ne me rappelle plus si c'était au confluent de l'Allier et de la Loire.
Mais j'ai retraversé de l'autre côté de la Loire par le Pont-Canal.