Voyage au Queyras : ballades autour de Saint-Véran - La Croix de Curlet
Le lendemain de la balade à la Chapelle de Clausis, je suis monté à la Croix de Curlet. Une belle balade aussi, un peu moins longue que la première mais plus pentue surtout au début de l'ascension Il y a une dénivelée positive de 580 mètres. On commence par descendre sur la rivière jusqu'au pont dit "du moulin" comme pour la balade à la Chapelle en passant par le hameau du Raux. Cette descente se fraie un chemin dans les prés, il faut faire attention au crottin laissés par les ânes sur le sentier étroit. A chaque pas je fais bondir des sauterelles. Le Queyras est rempli de sauterelles. Mais ce sont des bestioles difficiles à prendre en photo et j'ai vraiment eu du mal à obtenir la bonne mise au point sur elles. C'est peu être plus difficile que pour les papillons. Après avoir traversé le pont au lieu de prendre sur la gauche comme pour aller à Clausis, on prend légèrement décalé sur la droite, un sentier perpendiculaire à la rivière qui monte tout de suite assez fortement. Arrivés à la Croix de Curlet on a un magnifique point de vue sur le village de Saint Véran.
Je ne sais pas à quoi peut servir cette construction basse.
Il y avait beaucoup de ces papillons orangés avec parfois des reflets jaunes et les ailes gansées de noir.
Mais ils n'étaient pas les seuls papillons rencontrés lors de cette balade.
Les explications que j'ai trouvées pour distinguer un criquet d'une sauterelle c'est que leurs antennes seraient plus courtes et plus épaisses que celles des sauterelles. Donc peut être criquet car les antennes n'ont pas l'air d'être particulièrement longues mais elles ne sont pas non plus très épaisses. Alors le doute reste permis.
On remarque en contrebas le village de Saint Véran.
A l'arrière plan le pic qui se dresse doit être le Pic du Fond de Peyrin (2912 m)
Je m'étais installé le dos appuyé contre un arbre sur la crête de Curlet et je pique-niquais tranquillement mais entouré de criquets qui n'arrêtaient pas de se promener et sauter dans les herbes autour de moi, j'interrompais de temps en temps mon repas pour les prendre en photo dans cette jungle herbeuse mais la mise au point n'était pas facile. En tout cas je ne les ai pas mis à mon repas car il parait qu'ils font partie des insectes comestibles.
On se demande comment ce papillon ne s'abime pas les ailes sur ces chardons.
A nouveau le papillon jaune et noir qui vient prendre la pose au soleil. En général les papillons se fatiguent vite d'être immobiles et papillonnent avec vivacité d'une fleur à l'autre. Ce sont des hyperactifs.
Le voilà posé sur la branche de sapin, les ailes à peine refermées ou prêtes à s'ouvrir.
C'est sur le chemin du retour que je recroise ce papillon orange qui a égayé tout mon chemin.
Une fois au hameau de Raux je suis quasiment arrivé mais j'ai encore une petite grimpette à faire pour être quasiment au pied de ma résidence. J'ai bien mérité de m'installer sur le canapé pour regarder le Tour de France à la télévision.