Voyage au Queyras : dernière balades autour de Saint Véran (suite)
Dernières photos avant le retour et dernière balade. J'ai pris la navette de Clausis qui m'a déposé à la carrière de marbre. De là je monte à la chapelle et je poursuis jusqu'au refuge de La Blanche et son lac puis je grimpe jusqu'au lac Blanchet alors que le brouillard commence à se manifester. Je m'arrête au lac avant de redescendre, la pluie arrive alors que j'arrive au refuge où je me réfugie, le temps que l'averse se passe avant de redescendre vers Clausis et la carrière de marbre où je reprends la navette vers Saint Véran.
Le temps était assez bizarre. Les sommets étaient dans les nuages. Le temps était frais presque froid et le soleil faisait parfois de courtes apparitions et soudain on avait chaud pour être un peu à l'abri du vent. Tout en marchant j'entendais le cris sifflant des marmottes mais sans les voir. Je m'arrêtais pourtant et scrutais le terrain sans résultat et puis j'ai fini par habituer mon regard. Quand je pensais en avoir repérer une.je zoomais sur l'endroit et j'ai pu en attraper comme ça quelques unes mais il y en avait beaucoup. Il faut dire que cela ressemble vraiment un endroit à marmotte cette grande vallée glacière.
Au fur et à mesure que j'avançais je commençais à m'inquiéter du temps qui ne me semblait pas parti pour s'améliorer. Mais en même temps je voyais le refuge approcher et cela me motivait à poursuivre au moins jusque là.
Arrivé au refuge je décidais de poursuivre et tournais un instant mon appareil photo vers l'Observatoire, le ciel y était vraiment gris.
Mais il y avait encore dans le ciel quelques éclaircies par lesquelles le soleil laissait tomber un peu de lumière à certains endroit des prairies du cirque de Clausis.
Après le lac cela commence vraiment à grimper en direction du lac du Blanchet mais on rencontre encore quelques marmottes.
Et aussi beaucoup d'espèces de fleurs qui semblent très bien cohabiter ensemble. Un exemple à suivre ?
Je penche pour des doronics de l'Ecluse mais ce sont peut être des doronics à grandes fleurs. La différence est assez mince. La première est plus rare et inscrite sur la liste des espèces en voie d'extinction dans la nature et on ne la trouve qu'au fond du Queyras entre 2000 et 3000 mètres, l'autre est plus commune et pousse entre 1700 et 2900 mètres.
Plus je grimpais plus il me semblait que le temps se couvrait mais comme d'autres randonneurs me précédaient ou me suivait je ne m'en inquiétait pas au point de rebrousser chemin mais quand j'arrivais au lac du Blanchet il était peu visible et noyé dans le brouillard. ussi je me suis dit que je n'irai pas plus loin.
On voit aussi qu'il y avait des rafales de vent assez fortes qui ridaient l'eau.
J'aperçoit à nouveau le lac et de refuge de La Blanche.
Quand j'y arrive un vent assez fort ride l'eau et la pluie a déjà commencé à tomber. Je me réfugie un instant sous l'auvent du refuge avec d'autre promeneur. Pour entrer dans la salle, il faut laisser ses chaussures de marche à l'entrée. Ayant casser la croûte un peu plus haut je suis resté sous l'auvent. Ce n'était que la première vraie averse. Aussi dès qu'elle cesse je reprend le chemin. Il y aura d'autres courtes averses au cours de la promenade et de l'après-midi. Ce n'est guère qu'en fin de journée que la pluie se déchaînera. J'en profite pour prendre les dernières photos.
En arrivant à la chapelle de Clausis il s'est remis à pleuvoir. Je n'y reste pas trop longtemps et je file vers la carrière de marbre tout en prenant en photo mes dernières marmottes. Plusieurs randonneurs attendent déjà la prochaine navette. J'attend à mon tour. Quand enfin, elle arrive, apportant de nouveaux promeneurs n'ayant pas eu peur du mauvais temps, nous sommes heureux de nous y engouffrer, heureux aussi de nos balades respectives.
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C'est dans une résidence au pied du village que se trouvait l'appartement que j'avais pour ce séjour que je viens de vous décrire longuement à travers plusieurs articles. Voici quelques photos ...