Carmen quadratur

Publié le par Pi_ro_94

Le cœur même fêlé

Brisons la glace

Lors hiver passe

Pour les libérer

 

Nos rêves adorés.

Et dans cet espace

Givré, avec grâce,

Laissons danser

 

Leur jolie fumée

Jusqu’aux grêles

Veines des nuées.

 

Amours si frêles

Qu’un doux baiser

Plia leurs ailes.

 

La Carmen quadratur est un poème dont chaque vers contient autant de lettres qu'il y a de vers dans le poème.

Ici le premier poème est aussi un sonnet pas vraiment régulier au niveau de l'alternance des rimes. En voici une autre.

 

Quand vers le ciel pâli

Tu tournes tes regards

Vois-tu au loin le phare

Qui éclaire cette nuit ?

 

Son faisceau tournant

Dessine un cercle noir

Sur la mer, sombre miroir,

Où glisse ton œil lent.

 

Un faible vent mouille

D’embruns frais ta joue

Et tes cheveux si roux

Qui cernent de rouille

 

Ton visage fin et calme.

Ombre immobile, Sylvie,

Je sais que ton cœur vit

Et qu’il parle de ton âme

 

Vibrante que tend l’arc

Des désirs inassouvis.

Tu attends le beau Marc.

 

Là non plus je n'ai pas pu respecter l'alternance traditionnelle des rimes masculines et féminines et j'ai même marié des rimes masculines avec les rimes féminines (regards, phare par exemple) mais il fallait avoir 19 lettres dans chaque vers.

Publié dans Poésies

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
C
En classe, on nous apprenait à marier les rimes et j'avoue avoir été meilleure dans d'autres matières que dans l'art de la poésie, des alexandrins, des rimes en tout genre., de la versification et des quatrains. Ce n'est donc pas moi qui me permettrait d'émettre une seule critique sur ton poème qui, au demeurant, me plait. Bonne soirée.
Répondre
P
Poésie et versification sont deux choses distinctes puisqu'il peut y avoir des poèmes en prose.