Trois jours à Bordeaux (suite)
La place de la Bourse de Bordeaux s'est d'abord appelée place Royale. C'est une création architecturale du 18ème siècle, sous le roi Louis XV. Elle accueille alors en son centre une statue équestre du roi. Statue qui sera fondue sous la Révolution pour en faire des canons. Durant cette période révolutionnaire elle est rebaptisée place de la Liberté avant de prendre le nom de place Impériale sous Napoléon 1er. Elle retrouve sa première dénomination sous la Restauration pour la perdre à nouveau en 1848 après l'abdication de louis-Philippe. Elle s'appelle depuis Place de la Bourse, consacrant la nouvelle classe dominante, celle des affaires et de la finance, la bourgeoisie. La bourse de Bordeaux n'est plus active depuis les année 1990, comme toutes les autres bourses régionales. Seule la bourse de Paris a continué son activité jusque en 2000 ou devenue Euronext, elle a déménagée dans la banlieue de Londres, conservant quelques bureaux à la Défense. Ces deux palais, temples de la finance, sont devenues des lieux événementiels.
Purement décoratif puisqu'on lui a adjoint un radiateur électrique du plus bel effet.
Le téléphone ne doit pas non plus fonctionner même pour demander le 22 à Asnières.
Son nom viendrait de "cailhau" qui veut dire caillou en gascon cette porte donnait autrefois accès au Palais de l'Ombrière, résidence des ducs de Guyenne.
Il s'agit d'une copie en pierre, l'original en marbre blanc ayant été détruit lors de la Révolution.
On remarque un reste de l'ancien rempart sur la droite de la Porte Cailhau.
Noty et Aroz sont deux street-artistes originaires de la banlieue parisienne. Leur œuvre s'inscrit dans le syncrétisme fictif qui mélange des personnages ou des figures de super héros populaires avec des symboles issus des anciennes civilisations, inventant une nouvelle mythologie, la MithologénY propre à la génération Y.
Nuno Costah est un street-artistes portugais qui vit à Porto où il a réalisé à partir des années 90 de nombreuses œuvres murales dans des styles assez différents de l'œuvre ci-dessus, très colorées.
J'aime bien dans les villes que je visite prendre des photos qui témoignent non pas d'un passé touristique mais de celui quotidien. Pas si lointain mais déjà tombé dans l'oubli et que la plupart des contemporains n'ont pas connu.
On peut voir un cadran un peu spécial en dessous de la cloche. Il s'agit d'un cadran à équation solaire. Il indique le décalage qu'il y a entre le mouvement apparent du soleil et le soleil moyen. Ecart qui va de 0 à + ou - 15 minutes.
Ce passage est fermé par une grille. J'ai cru que je pourrais y entrer depuis la rue parallèle mais… non, il ne débouche pas dans l'autre rue.
Ce n'est pas le prénom de Pierre que porte ce pont mais celui de l'un des matériaux qui le constitue, la pierre, l'autre étant la brique. Ce pont de près de 500 mètres relie la rive gauche de la Garonne à la rive droite où se situe le quartier de la Bastide. Il a été construit sous Napoléon 1er et il est classé au monument historique. Il est depuis juillet 2018 fermé à la circulation automobile seul les piétons, cyclistes et transports en commun peuvent l'emprunter.
Cette place de Bir-Hakeim marque la transition entre la ville et le Port de la Lune. En demi-lune, aux façades bien alignées ornées
d'arches en plein cintre, de mascarons, de hautes fenêtres, de belles ferronnerie et de lucarnes de pierre dans le toit en ardoise, cette place est superbe.
Derrière ces magnifiques façades s'ouvre derrière la grande arcade la rue de la Tour du Pin plutôt austère.
Alber est un Street-artiste originaire de Tourcoing qui s'est installé à Bordeaux où il a peint plusieurs portraits dans ce style coloré et déformé.
Ces deux panneaux représente la sacrifice d'Isaac par Abraham, le premier panneau il est arrêté par Dieu au moment ou il s'apprête à tuer son fils. Dans le deuxième Issac prépare le sacrifice du bélier à sa place.
Ce tympan aurait besoin d'un sérieux décrassage. Je ne sais pas quelles scènes y sont représentées. Il y a probablement à droite une épisode de l'Enfance de Jésus.
La plupart des vitraux sont modernes. Sans doute beaucoup ont été détruits par les bombardements de la guerre de 39-45.
On voit accolé à l'un des piliers de gauche, la chaire en bois et en marbres surmontée de l'Archange Saint-Michel, à qui est consacré l'église.
Je trouve cette pietà d'un travail remarquable. La rigidité cadavérique du Christ est étonnamment rendue.
Apolline d'Alexandrie est une martyre chrétienne du 3ème siècle après Jésus-Christ. On lui aurait brisé les dents et la mâchoire avant de la menacer du bûcher si elle n'insultait pas le Christ. Ce qu'elle refusa poliment tout en se jetant elle-même dans les flammes. Depuis elle est devenue la patronne des dentistes qui font subir son martyr à tous leurs patients qui eux ne vont pas se jeter dans les flammes.
Une finesse d'ouvrage et de détail exceptionnelle. C'est de la dentelle.
Trois jours à Bordeaux (suite 1) - Le blog de Pi_ro_94
Ma journée a commencé avec cet œuvre Street-art représentant Mbappé Kilian Mbappé Il semble qu'il ait des fans à Bordeaux. La matinée a donc été placée sous le signe de l'art : le Street...
http://pi-ro-94.over-blog.com/2019/01/trois-jours-a-bordeaux-suite-1.html