Le Labyrinthe

Publié le par Pi_ro_94

Dans le labyrinthe des matins

Quand la nuit se tord et déambule

En couloirs et escaliers escheriens,

Dans l’infini miroir d’une bulle

Je monte et je descends suivant

La trame d’un rêve impossible

Et des Alice joueuses fuyant

Le moindre écho dans l’impassible

Ombre qui s’ouvre derrière nous.

A la longue ce jeu m’agace.

Je sors de l’ombre et de dessous

Les marches et, l’esprit plus sagace,

J’avance dans ce couloir étrange

Et un jour incertain et gris

Où je croise, indifférents, des anges

Sans ailes, semblant errer aussi,

Mais d’un pas engagé et pressé

Dans leurs pâles habits d’infirmiers.

J’ouvre un œil, la lumière est pareille

Que dans le labyrinthe où j’étais;

Revenu du Pays des Merveilles

Le lapin échappe à mes collets.

Publié dans Poésies

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
B
La vie serait une folie !!!!
Répondre
P
Rimbaud se voulait voyant et il y a pas mal de folie dans sa poésie et aussi dans sa vie. Je ne pense pas être sur son chemin mais sait-on où les rêves conduisent ?
S
Moi, je crois que l'inspiration est là....j'aime beaucoup.Puis je l'enregistrer pour le mettre en intro de mon blog quelques jours?
Répondre
P
Si tu veux.