Printemps aux jardins
Au printemps c'est toujours agréable de se promener dans les jardins parisiens et ivryens.
Semblable à une flamme s'élevant
Vers le ciel mille fleurs blanches palpitent
Liées à leur tige, soleils resplendissants
A l'ombre d'une haie qu'un vent agite
Mes pas longent ce parterre embaumé
Où des globes de fleurs mauves élèvent
Leurs têtes splendides et étoilées,
Galaxies que viennent humer nos rêves
Et l'abeille, ouvrière printanière,
Qui vole de l'une à l'autre explorant
L'univers des corolles mellifères,
Voyage où quelques fois la mort l'attend.
Un oiseau sur cette fragile fleur
Gobera-t-il la malchanceuse abeille ?
Ou bien le ciel éternel arroseur
L'enverra-t-il d'une pluie torrentielle
Dans un dernier et rude vol à terre ?
J'ai continué mon chemin, éludant
Ce mystère et l'inutile prière.
D'autres beautés étaient là m'appelant.
Roses sublimes au teint de jonquille
A cueillir avec tendre précaution
Pour les mettre dans les cheveux des filles,
Et mêlant leur parfum à leur toison,
Enivrer nos cœurs dès lors trop sensibles
A leurs subtils effluves amoureux,
Mettre à nos lèvres des chansons avides
De baisers et d'abandons délicieux.
Dans les rêves étranges des jardins
Certains s'envolent et d'autres s'étiolent
Splendeurs inouïes et misérables fins,
La vie nait et s'enfuit comme une folle.
Printemps aux jardins (suite) - Le blog de Pi_ro_94
Des roses qui lentement se fanent, Des boutons près d'éclore en soleils Dans la roseraie où mon regard flâne Odeurs et charmes sont en éveil Dans la nature enfermée des jardins Les robes diap...
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