Du poison dans le coeur

Publié le par Pi_ro_94

Crapauds fumant près des fleuves,

Ô, centrales nucléaires,

Auxquelles nos vies s’abreuvent,

De quels poisons délétères

Vos cœurs brûlants se remplissent

Quand les actinides se brisent ?

 

Dans le ciel bleu, vos panaches

De vapeur blanches s’élancent,

Et les champs verts autour cachent

Sous leurs faux air d’innocence

La lave irradiée que lâche

Vos réacteurs en silence.

 

Tous ces déchets si toxiques

Sortis de vos cœurs blêmes,

Pour éviter la panique

De leurs réactions en chaine,

On les noie dans des piscines

Ou dans les fosses marines.

 

Hélas, on veut les enfouir

Au plus profond de nos mines

Comment aujourd’hui dormir

Quand au-dessus se ruminent

Les cauchemars  à venir,

Lourds fantômes qui cheminent

 

Aux très longues demi-vies,

Mélanges radioactifs,

Menaçant notre survie ?

Et comment rester passif

Et fermer sur cette lie

Nos yeux et nos cœurs captifs ?

Publié dans Poésies

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
B
Je t'ai écris la Fin d'un Monde Pierre pas la Fin du Monde mais la Fin de quelques chose qui ne reviendra plus
Répondre
S
Notre planète est dirigée par des fous avides de pouvoir et d'argent, dernier témoin, l'Amazonie qui brûle... cela me révolte !
Répondre
P
Malheureusement il n'y a pas que la forêt d'Amazonie qui brûle. En Afrique, à Madagascar, en Russie au Portugal, aux Canaries, en France, aux Etats Unis, la forêt brûle régulièrement. Et les moyens pour la protéger, éviter les incendies et les combattre sont insuffisants partout.
B
Beau poème de Fin d'un Monde ….Sommes nous impuissants , oui hélas , s'adapter ...
Répondre
P
un poème d'alerte pas un problème d'alerte.
P
Pour moi, ce n'est pas un poème de Fn du monde mais un problème d'alerte. Je ne suis pas collapsologue ni effondriste.