Je me languis de lui
Je ne sais pas pour vous mais ce parc des Cormailles
Je me languis de lui, languis de lui. Aie ! Aie !
Quand je passe près de lui je suis un peu triste
De ne pas pouvoir passer derrière les grilles
Et de constater que le doux printemps l’habille,
Et que le soleil dore l’ocre de ses pistes
Refrain
Je me souviens des beaux parterres tout remplis
De couleurs et de fleurs qui cette année dernière
Levaient leurs corolles au-dessus des barrières,
Bleues, jaunes, roses, même sous le ciel terni
Refrain
Je me souviens de la colline dont j’empruntais
L’escalier en courant puis la rampe que des gamins
En trottinette ou bicyclette descendaient
A toute vitesse et sans la peur du gadin.
Refrain
De la haut je pouvais voir les blanches fumées
De l’usine monter leurs panaches au ciel,
Et au loin Paris et Vincennes estompées,
Et je humais des buissons le parfum de miel.
Refrain
C’était un plaisir que je n’ai plus aujourd’hui
Même quand je regarde au travers de ses grilles,
Il manque le rire des garçons et des filles,
Et la salsa qui animait les samedi.
Je ne sais pas pour vous mais ce parc des Cormailles
Je me languis de lui, languis de lui. Aie ! Aie ! (bis)