Noctambule ivresse
Dans le parc qu’obscurcit la nuit
Les arbres enfermés exhalent
Un parfum sauvage qui fuit
Vers le ciel aux étoiles pâles
Et vers la brillante Vénus.
Douces effluves que je capte
Délicieusement comme un plus
Inattendu , un tendre rapt
Qui me délivre des tristesses
De l’heure et de l’enfermement.
Je retrouverai cette ivresse
Un peu plus tard en revenant
De mon bref parcours dans la ville,
Un peu atténuée par les vents
Endormis que le ciel distille
Dans ce noctambule printemps.