Un baiser de Lune
Hier dans la nuit courait la Lune
Devant Mars encor rouge du baiser
Qu’elle avait donné depuis une dune
De nuages à ce glorieux guerrier.
C’était deux nuits avant, folle embrassade,
Profitant que Vénus déjà couchée
Dormait près d’Hélios et depuis , l’aubade
De Mars poursuit la tendre Séléné.
Mais trop lourd de ses armes c’est en vain
Qu’il chante son amour, légère et vive
La belle fuit pour donner ses câlins
À tout le ciel pour que passion s’avive.