Voyage à Narbonne (suite 4)
Au départ de Peyriac-de-Mer, on peut suivre plusieurs sentiers de randonnées. Personnellement j'ai suivi en partie celui dénommé "mémoires d'étangs" qui m'a conduit au Pech de Mour, une colline qui domine la saline et le littoral marin.
Pour aller au Pech du Mour on passe sur une espèce de jetée carrossable que j'aurais pu emprunter à vélo mais j'ai le l'ai laissé attaché à un arbuste pas loin du panneau "Mémoires d'étangs" et j'ai fait la balade à pied.
D'un côté on a le littoral de l'autre, la saline. La saline est exploitée depuis l'époque romaine. En tout cas c'est le première trace écrite qu'on en a.
Je me suis demandé ce que pouvait être ce mour. On sait que Pech désigne une colline donc colline du mour. J'ai pensé à moulin. Comme la région est très venteuse il y aurait pu y avoir sur cette colline un moulin. Mais je n'ai pas de certitude. Cela pourrait faire référence au genévrier qu'on trouve sur cette colline et qui se dit mourven en provençal. Mais peut être que c'est encore autre chose. Donc le mystère reste.
Ce panneau explicatif confirme que c'est bien l'hypothèse du moulin qui est la bonne pour la signification de mour. Un oppidum est le nom donné par les romains aux positions fortifiées celtiques protohistoriques généralement placées en hauteur et /ou entourées de fossés remplis d'eau soient creusés par l'homme, soient d'origine naturelle comme ici. Il y a quelques oppidum célèbres en France comme celui de Gergovie et celui d'Alésia.
Ce n'est pas encore le sommet mais on découvre déjà un beau panorama.
On voit bien la jetée par laquelle je suis arrivé sur le Pech.
On remarque l'autre chemin pour arriver sur le Pech, chemin qui sépare la saline de l'étang du Doul.
Admirons !
Voilà une partie du panorama qu'on peut admirer, une fois au sommet.
Ces deux panneaux vous expliqueront mieux que je ne saurais le faire la complexité et la diversité de ce milieux à la fois marin et lacustre.
On voit aussi entre les pins le beau jaune des fleurs de l'ajonc d'Europe.
Je profite de la descente pour m'arrêter auprès des fleurs et des buissons.
Le séneçon cinéraire est une plante adaptée aux condition climatiques extrêmes qui règnent dans ces étangs, embruns salins, sécheresse ou inondation, chaleur étouffante l'été. Sa couleur argente est due à un duvet blanc qui recouvre ses feuilles.
C'est près de cette rive que j'ai déjeuné d'un casse-croute. Sympa non ?
Je me demandais ce que c'était que cette mousse qui souvent se mettait en boule et que le vent faisait rouler parfois sur plusieurs mètres. Je me le demande toujours. Est-ce de la mousse de sel ?
Voilà, c'est la fin de cet épisode. Le prochain sera une brève visite de Peyriac et le retour à Narbonne.