Voyage à Narbonne (suite 10)
Ce fut une balade vraiment sympa effectuée sur du chemin presque jusqu'au bout. Il y avait du vent qui était plus ou moins gênant mais jamais trop. Evidemment c'était un peu tape-cul et il fallait éviter les trous d'eau, les endroits très boueux mais cela change bien de la route.
D'un côté le canal de l'autre des étangs, le chemin semble filer entre les eaux.
On se sent loin, vraiment en pleine nature et une espèce d'ivresse, celle du vent, du soleil, de la beauté du paysage qui vous pénètre le sang et celle de la course, de la pédalée. Parfum de terre, parfum de mer. Presque personne de croiser. Magnifique !
Je suis en train de me demander où vais-je ? Suis-je déjà sur l'île Sainte-Lucie ? Vais-je devoir rebrousser chemin pour revenir avant le couvre feu? Mais je continue, j'ai trop envie de voir le bout.
Les arbres se courbent au vent.
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Et voilà mes premiers flamants de la balade. J'en tremble mais c'est aussi à cause du vent qui rend difficile de stabiliser l'appareil photo.
Et soudain l'un d'eux s'envole.
A la fin, le chemin devient une route assez défoncée où j'ai roulé le plus possible sur les bas-côtés et je suis arrivé à Port-la-Nouvelle.
Il y avait toujours le même ciel et ce ciel était reproduit su cette maison qui semblait en être le miroir.
Je suis allé à la gare où j'ai attenu le train qui me ramènerait à Narbonne. La gare était fermée et le distributeur automatique dehors ne fonctionnait pas. Je n'ai pas insisté et j'ai pris mon billet sur internet mais j'ai vu d'autres voyageurs s'acharner sur la machine avant de renoncer puis d'y revenir encore une fois mais la machine était vraiment obtuse, il n'y avait rein à faire. En attendant le train j'ai pris quelques photos.
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