Le lac

Publié le par Pi_ro_94

Voici un poème tiré de mon recueil de poésie "Fêtes et paysages" que vous pouvez vous procurez sur le site de The BookEdition.com ou bien en me le commandant via le module contact d'over-blog.

Lac qui regarde passer le ciel infini,

Dans le silence et l’écrin abrupt des monts noirs,

Tes eaux vertes tendues sur la douceur du soir,

Tu sembles si rêveur, parfois si désuni

 

Du monde qui borde tes rivages, que l’âme

Qui s’est aventurée en barque sur tes flots

Se sentant au milieu des clapotis de l’eau,

Oubliée et perdue, pose soudain sa rame.

 

Attentive à la paix qui monte des brouillards,

Pâle, elle en voit surgir le plumage surpris,

Silencieux d’un cygne qui passe avec mépris

Dans les nappes blêmes qui voilent son regard.

 

Où sont les verts velours des prairies amoureuses,

Les mille fleurs jaunes, l’ombre étonnée des bois,

Quand roulaient les torrents de lumière et de voix

Et le puissant clairon des cimes orgueilleuses ?

 

Effrangement de rocs et d’arbres indécis,

Ô lac, le monde n’est plus qu’un songe livide

Qui dérive au-dessus des eaux calmes du vide

Sur lequel s’est fermée ta paupière éblouie.

 

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Publié dans Poésies

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B
Nature essen ciel , le reste ...reste
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B
Tout pourrait nous parler de beauté, d'harmonie mais le monde avance plutôt vers sa perdition, oubliant les somptueux cadeaux offerts ! merci pour cette belle poésie.
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P
Il ne faut pas désespérer du monde. même si la situation semble particulièrement grave.
C
Rebonsoir Piro,<br /> <br /> Très beau poème, un superbe moment d'évasion ! Il y a l'ombre et la lumière ! Tout comme j'aime. Merci ! Bonne soirée !
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S
superbe poème, et cette chute très réaliste pour nous dire combien la nature est fragile
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P
Merci Sedna. C'était surtout pour monter le changement complet du paysage passé de la lumière à la brume épaisse. D'où cet impression de vide de disparition ressenti.