Othoniel au Petit Palais : Le théorème de Narcisse (suite)

Publié le par Pi_ro_94

Promenons nous avec Othoniel et Narcisse dans le jardin du Petit-Palais. Ce jardin a la particularité de se trouver suspendu comme à Babylone puisqu'il se situe à l'étage.

Quelle nymphe, déesse ou belle géante

A suspendu ses colliers aux arbres

Et se baigne-t-elle nue et charmante

Dans une fontaine parmi les marbres ?

 

Las, il semble qu'elles aient disparues

Dans l'air toutes ces superbes beautés

Laissant leur bijoux à portée de vue

Pour seul plaisir et seule volupté.

Mais quelles douces fééries

Nous en sommes tout chamboulé,

Le jardin tourne en majesté

Dans nos prunelles éblouies.

 

 

Oh! quel tournis, tout tangue et flambe,

L'or des bijoux et de la nuit

Qui survient et le soir enjambe,

Temps suspendu et sans ennui.

Sommes-nous dans le rêve des dieux ?

Est-ce nous que Narcisse contemple ?

Et marchons-nous heureux dans un temple

Tout à nous consacré dans ce lieu ?

Peut-être que les dieux s'y mirent aussi

Sans qu'on les voit, aveugles que nous sommes

Et pauvres de nous mêmes au Paradis

Cherchant semblable à Diogène l'Homme.

Connais-toi toi même disait Socrate

Mais là devant cet arbre de vie

Rempli d'un mystère aristocrate

Qui interroge notre survie

Ne faut-il pas que nos regards puisent

Ailleurs qu'en nous leur philosophie,

Que par la Nature nos sens s'aiguisent ?

Pas pour être le maître mais le génie.

Voilà, j'espère que cette balade poétique et un peu philosophique vous aura plu.

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M
J'aurai aimé y aller, merci pour ce billet et aussi d'être passé sur Emprises de brises, grâce à Sedna !<br /> Belle journée
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S
Belle immersion en pays de lumières ..
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P
Pays de lumières, pays doré.