Les beaux villages immobiles
Les beaux villages immobiles
Qui paressent sous le ciel bleu,
Aux murs de pierres silencieux
Que dore un doux soleil nubile
Et aux toits roses, semblent heureux.
Il y règne dans les rues vides
Ce tendre parfum endormi
Venant des nymphes Hespérides
Qui vivent en secret parmi
Les fleurs et les pousses virides
Des jardins aux suaves fruits d’or
Qu’on trouvera tous les dimanches
Sur le marché où se crie fort
La qualité, ou la soif s’étanche
Joyeuse et pleine de trésors.