Petite balade à vélo en Normandie (suite 1)

Publié le par Pi_ro_94

Toujours la Jacobée commune qui tient son nom de la Saint-Jacques qui se fête le25 juillet, point culminant de sa floraison. En dehors de ses alcaloïdes mortels elle est parait il un marqueur biologique des sols dégradés et abîmés par tassement ou pollution notamment trop enrichi en produits azotés. Elle pousse donc souvent dans les anciennes friches et carrières, ce qui est le cas pour les étangs de Cintray qui étaient des anciennes carrières à graviers. C'est un peu la même chose pour la patience à fleurs obtuses. C'est pour cela qu'on les trouve souvent ensemble.

Réséda des teinturiers

Beau réséda des teinturiers

L'été te couvre de fleurs jaunes

Qui attendent aux pieds des aulnes

Les insectes pour se marier.

 

Parmi les cirses des champs,

La vergerette folâtre,

Doux amour dansant,

Mettra le feu à l'âtre.

Vergerette du Canada

La vergerette du canada a été introduite en Europe dissimulée sur les peaux d'animaux.  Elle étaient utilisée en médecine traditionnelle amérindienne. Bouillie elle servait à provoquer des vapeurs dans les huttes de sudation, en tabac à priser pour provoquer des éternuements en cas de rhume. Elle était aussi brûlée comme répulsif contre  les insectes. Les indiens Cherokee, utilisait sa tige séchée comme drille pour allumer le feu, et l'appelait "faiseur de feu". Son nom de vergerette vient de ce qu'on s'en servait autrefois comme verge pour punir les enfants. Est-ce que les animaux punissent leurs enfants ?

Sur l'étang, le cygne majestueux

Vogue en silence. À quoi songe-t-il 

Dans la lumière qui met du feu

À ses plumes et son œil subtil ?

 

Est-il Jupiter cherchant Léda

Sur la berge, cachée dans le bois

Ou couchée parmi les résédas,

Fuyant la flamme de ses émois ?

 

 

 

Grèbe huppé

Je n'ai pas réussi à identifier ces canards.

 

 

Petite roselière

 

 

A travers la résille des branches

Et le tamis sombre des feuilles

L'or solaire sur les eaux s'épanche ;

Il est temps que je me recueille.

En ce doux soir d'été qui tombe avec paresse

C'est l'heure où il est tendre de rentrer chez-soi

Et de garder en son cœur la belle allégresse

Qui, furtive, s'y est lovée en tapinois.

 

On passe devant un bel arbre souriant

Et un champ de maïs aux épis chevelus

Gros déjà des grains jaunes et appétissants

Qui seront récoltés à l'automne venu.

 

 

 

 

Publié dans Voyages, Normandie, Eure, Poésies

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T
une belle balade qui devient ballade, les mots dévoilent et enseignent, de beau paysages et des découvertes, merci pour ta visite et à bientôt sur nos pages, les canards seraient ( à mon avis des tadornes?) ....
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P
Merci de ta visite thé ache. Pour les tadornes j'y ai bien pensé mais il m'a semblé que non après avoir vérifié sur google. En général ils ont un bourrelet en haut du bec et là je n'en vois pas et puis la couleur du plumage ne me semble pas la bonne non plus. De toutes les photos de canards que j'ai vu, celle qui me semblait la plus proche était celle du canard à bec rouge mais comme c'est une espèce qui Vit en Afrique du sud je l'ai éliminée.
B
tout vous semble beau , c'est bien de savoir encore s"émerveiller de tant..
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S
Encore un joli billet fleuri..
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