De Toulouse à Toulouse, voyage en Occitanie (suite 10)
Nous sommes pas loin de l'allée Maillol, le grands sculpteur né à Banyuls sur Mer en 1861.
La ville de Perpignan est parsemée de panneaux rappelant l'histoire de la ville et de ses monuments.
Pau Casals est un violoncelliste et chef d'orchestre catalan. pour en savoir plus :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pablo_Casals
L'original en bronze est installé à Paris dans le jardin des Tuileries.
J'ai remarqué que les marques du souvenir de la Guerre d'Algérie est plus marqué en Occitanie qu'ailleurs en France et surtout à Paris.
Aloès aux fleurs de braises,
Incandescents candélabres
Mariant le vert émeraude
Au vermillon du cinabre
Protégez nous des orages
Et des brûlures de l'amour.
Pareil au cygne qui ne chante que sa mort
Je ne fleuris qu'à toute fin de ma vie
Alors je m'érige jusqu'au ciel que j'adore
En lui offrant mes fleurs jaunes puis mes fruits.
Où êtes vous mon beau Pérou natal ?
Me voici planté loin des Andes immenses,
Heureusement un cousin amical,
Pas si barbare qu'on le dit, avance
Son bras et sa main, guérissant mon mal
Par sa caresse tendre et sa présence.
Pourquoi n'ai-je que des épines pointues
À offrir en guise de bienvenue ?
Cette sculpture semble faire référence à un mythe grec. Mais lequel ?
Peut-être est-il lié à celui de Dionysos représenté ici ivre avec des bacchantes. Possiblement donc la représentation d'un de ses amours. Et comme la statue est posée au milieu du bassin comme si c'était une île ce serait donc celui de Dionysos et d'Ariane qui fut abandonnée par Thésée sur l'île de Naxos. Dans la mythologie Dionysos qui passait par là en tombe amoureux, l'enlève et l'emporte sur l'Olympe et en fait sa femme. Les Ménades seraient issues de cette union.
Maintenant c'est peut être une toute autre scène qui est représentée.
Ô pétales abandonnés à nos pieds
Toujours frais, comme une joue féminine
Que rougit l'amour et un tendre baiser
N'êtes-vous pas la plus belle et câline
Parure de l'herbe que vous empourprez ?
Et nous, perchées dans l'arbre, divines
Et épanouies, près de vous jalouser,
Nous avons toutes l'âme un peu chagrine
Et désirons rejoindre votre beauté.