De Toulouse à Toulouse, voyage en Occitanie (suite 13)
On ne présente plus Picasso, le peintre le plus célèbre du 20ème siècle.
Auguste Herbin est un peintre français né à Quiévy dans le Nord à la fin du mois d'avril 1882 et mort à paris en 1960, le dernier jour de janvier. Il passe son enfance à Cateau-Cambrésis et étudie à l'Académie des Beaux-Arts de Lille. Ses premiers tableaux sont peint dans le style postimpressionnisme puis il glisse vers le cubisme (c'est le cas du tableau présenté au musée Hyacinthe Rigaud) pour arriver à l'abstraction dont il devient à la fois un théoricien et un praticien. Au début ses premières toiles abstraites (1917) se mélangent à ses œuvres cubistes. Puis en 1919 il dénonce le cubisme comme dépassé et affirme que l'art doit être monumental. C'est à cette époque qu'il réalise sa série d'objets monumentaux et notamment ses peintures sur bois géométriques et en relief. Lesquelles sont très mal accueillies. Il se retire alors à Cateau-Cambrésis en proie au doute et se remet à peindre dans un style figuratif des paysages, des natures morte et des scènes de genre qu'il reniera par la suite. En 1931 il fonde le groupe abstraction-création avec Georges Vantongerloo pour contrer l'influence du puissant groupe des surréalistes dirigé par André Breton. Puis dans les années 40-50 il invente son alphabet plastique relevant de la synesthésie et basé sur la correspondance entre les 26 lettres de l'alphabet, une palette de 26 couleurs et des formes abstraites cercle , triangle, demi-cercle, quadrilatère et des sonorités. Ainsi pour lui le i est associé au cercle et au triangle, à la couleur orange et à la note ré. Il écrit un livre "L'art non figuratif" qui deviendra une référence pour les peintres abstraits de l'époque et donnera des conférences.
Je quitte Jean Lurçat pour revenir à Picasso tout en restant dans les arts du feu.
J'arrête là la visite pour l'instant.