L'été
La chaleur du violon
Nous emporte en été
Quelle félicité
Sourd de cette saison !
C’est une eau frémissante
Qui dévale rapide
Les montagnes, avide
De vivre ; jeune orante
Des bois et des prairies,
Émoussant les rochers,
Les faisant résonner
Par tant de chatteries
Qu’ils en ont le désir,
Cette caresse aimante,
Onde rafraichissante
Qui les noie de plaisir.
Chanson de notes claires
Et vives que les monts
Multiplient. Ô ! Saison
Folle qui chauffe la terre
Et nos cœurs marie nous
À la belle nature
Qui de joie nous sature
Par tant de beaux bijoux !
Ce poème a été inspiré par l'été dans les Quatre saisons de Vivaldi vous pouvez le lire en écoutant cette interprétation. par Camille