Balade Street-Art à la Butte-aux-Cailles
Avant d'arriver à la Butte-aux-Cailles, je suis passé par le boulevard Masséna où j'ai vu cette grande fresque. Nouvelle ou que je n'avais pas remarquée jusqu'à présent.
Le quartier de la Butte-aux-Cailles est un quartier du 13ème arrondissement de Paris compris entre la rue de la Glacière, la rue de Tolbiac et l'avenue d'Italie. Le cœur étant constitué par la rue de la Butte-aux-Cailles et toutes les petites rues autour. Elle a d'abord été une colline recouverte de prairies, de bois et de vignes et de nombreux moulin au pied de laquelle coulait la Bièvre. Elle ne tire pas son nom des oiseaux mais de Pierre Caille qui achète le terrain en 1543 pour y exploiter une ferme. Des carrières de calcaires coquillers sont exploités au cours du 17ème siècle mais les activités manufacturières usant des eaux de la Bièvre, telles que teintureries, tanneries, blanchisserie, mégisseries, et même boucheries, rendent peu à peu ce quartier insalubre. La construction du mur des Fermiers Généraux en 1784-85 le long de l'actuel Boulevard Auguste Blanqui laisse la Butte en dehors de Paris mais à sa porte. Ce n'est qu'en 1860 qu'elle est intégré à Paris. C'est d'abord un quartier ouvrier mais aujourd'hui plus embourgeoisé, mais avec un esprit artiste et bohème et toujours une âme un peu révolutionnaire et anarchiste qu'on peut constater dans l'enchevêtrement des graphes street-art de tous les styles dans ces rues ayant gardé leur caractère villageois.
Wesh est un terme de l'argot des jeunes des cités venant de l'arabe algérien c'est une adverbe interrogatif qui veut dire "Salut, comment ça va ?" ou " Que se passe-t-il ?" Comment a-t-il atterri à la Butte-aux-Cailles ? Mystère. Mais un Wesh maigre ça ne doit pas aller très fort. Pourtant on est rue de l'Espérance.
Et les bricolos s'amusent bien dans leur karts écolos.
Evidemment sur cette colline au pied autrefois baigné par la Bièvre, il fallait une œuvre des Lézarts de la Bièvre.
Il semble pleurer avec en arrière-plan un paysage dévasté.
Kelu Abstract est un artiste lillois, bien qu'engagé, il ne prétend pas imposer un message, chacun reste libre de son interprétation.
Le Street Art Without Borders ( Art Urbain sans frontières) est un projet artistique initié par Eric Maréchal en 2008 quand il a collé des œuvres d'artistes français à Séoul et Tokyo puis à Sao-Paulo au Brésil, etc. Pour en savoir plus clic droit sur ce lien puis ouvrir dans une nouvelle fenêtre : Photograff Collectif - PGC: "Street art Without Borders" : Un musée à ciel ouvert
Jef Aérosol alias Jean-François Perroy est un artiste pochoiriste français né à Nantes le 15 janvier 1957. Il s'est installé à Lille en 1984. Il peint son premier pochoir en 1982 à Tours Pour en savoir plus :
Jef Aérosol — Wikipédia (wikipedia.org)
Voxx Romana est un artiste de rue international qui vit à Portland, Oregon (USA).
Kusek est un artiste rémois.
Agathon est une artiste autodidacte inspirée par le mouvement de la Figuration Libre né dans les années 80 avec comme promoteurs Hervé Perdriolle et Bernard Lamarche-Vadel et le street-art. Le mouvement de la Figuration Libre, sa dénomination en France, se propose de faire figurer toutes formes d'art sans frontière de genre culturel ou d'origine géographique, sans hiérarchie de valeur entre haute et sous culture. Leurs œuvres convient aussi bien les Beaux-Arts, l'art appliqué, l'art brut, l'art occidental et non occidental.
Boutros Bootleg est un artiste urbain rémois qui a d'abord fréquenté les milieux rocks et artistes comme Kusek. C'est là qu'il acquière son surnom de bootleg (pirate de concerts) Boutros veut dire Pierre en arabe égyptien.
Ce lien renvoie vers une photo de la Butte-aux-Cailles du temps où la Bièvre coulait encore à l'air libre.
A suivre...