Il faut nous souvenir
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Des hommes que la mort recouvre, hélas, de braises
Dans les plaines d’Ukraine avides de blés mûrs
Que les bombes secouent en détruisant les murs,
Il faut nous souvenir. Dispersés dans les glaises,
Les retrouvera-t-on sans avoir de malaises
Dans les décombres noirs de ces jours sans futurs
Sauf la tristesse et la mort aux souffles impurs,
La peur, la faim, le froid qui creusent des mortaises
Au fond des cœurs blessés par ou s’en va l’espoir
Et qu’il faut colmater souvent pour ne pas choir
Par un courage aigu et une aide sans faille,
En amis de la vie et de la Liberté
Désirant en leur cœur que la paix se remaille
Dans la joie de l’amour et la Fraternité.