Narcisse
Ce poème sera dans la nouvelle Anthologie 2024 du Prix Arthur Rimbaud - Poésies "Point du Jour" auquel j'ai de nouveau participé. L'anthologie sera mise en vente au prix de 30 € frais d'envoi compris, le chèque est à établir à l'ordre de "Poésie du Point du Jour" et à envoyer à l'adresse suivante "Poésie du Point du Jour - 17 allée des Néfliers - 91190 Gif-Sur-Yvette".
En le relisant je viens de m'apercevoir qu'il y avait quelques erreurs de versification en poésie classique qu'il faudrait que je changent. Elles sont dans la deuxième et la troisième strophes. Je vous donne les strophes modifiées à la fin de l'article.
Au jeu d’aimer il faut être deux. Or Narcisse
Était seul, promenant sa beauté dans les bois
Parmi les animaux en chantant ses émois
Aux fleurs dont il humait en passant les calices.
Aussi sa solitude remplie de ces délices
Exaspérait des désirs tristes et sournois
Qui lui poignaient le cœur, disant à basse voix :
«Au jeu d’aimer il faut être deux.» Quel supplice !
Ainsi sa vie suivait son cours rendant chagrin
Son cœur et, bercé par cette mélancolie,
Il arriva près d’un lac bordé d’ancolies.
Il s’arrêta, charmé par ce joli jardin,
Et s’assis près de l’eau. «Suis-je au seuil du rêve ?»,
Se dit-il, contemplant son image sans trêve.
«Est-ce là le regard dont mon âme avait faim ?
«Cette bouche, ces cheveux j’en suis amoureux.
« C’est bien vrai au jeu d’aimer il faut être deux.»
Il s'agit à nouveau d'un sonnet estrambot. Je l'avais envoyé au concours du "Verbe Poaimer" 2021 dans la catégorie "Les amorces de Maitre Rouben". Ce prix commémorait le centenaire de la naissance du poète Rouben Mélik (14 novembre 1921) à Paris XVIIIème et mort le 21 mai 2007 au Kremlin-Bicêtre. Il est inhumé au cimetière de l'Haye-les-Roses. Il fallait écrire un poème de 15 à 20 vers en utilisant au moins 2 des 120 amorces, anaphores et itérations choisies dans son œuvres poétiques. Le règlement en citaient quelques unes : "ça suit sont cours" , "au jeu d'aimer", "au seuil du rêve", "nous avançons", "on danse encore". Il était possible de les utiliser de manière unique ou répétée. Je n'ai pas eu de prix pour ce poème que pourtant je considérais comme le meilleur de ceux que j'avais envoyés.
Aussi sa solitude emplie de ces délices
Irritait des désirs si tristes et sournois
Qu'ils lui poignaient le cœur, disant à basse voix :
«Au jeu d’aimer il faut être deux.» Quel supplice !
«Est-ce là le regard dont mon âme avait faim ?
«Ces lèvres, ces cheveux, oh! j’en suis amoureux.
« Comme c'est vrai : " Au jeu d’aimer faut être deux.»