Séjour en Occitanie - décembre 2022 (suite 6)

Publié le par Pi_ro_94

Narbonne

Après trois nuits passées à Toulouse je suis parti à Narbonne comme c'était prévu. Ce qui n'était pas prévu c'était les problèmes des trains entre Toulouse et Narbonne. Ce n'était pas dû à une grève mais à un accident sur les voies entre Castelnaudary et Narbonne. Il y avait deux trains prévus à peu près à la même heure, l'un était remplacés par un voyage par la route, l'autre s'arrêtait à Castelnaudary. Je suis parti à la recherche de renseignement si je pouvais bien mettre mon vélo dans le car ou le bus. Je me suis d'abord adressé aux mauvais lieu, j'ai fini par aller voir à la gare routière, j'ai dû attendre un peu et quand ce fut mon tour ce fut pour apprendre de la personne au guichet qu'à son avis, c'était un bus qui était prévu et qu'il ne prendrait pas les vélos. Je pouvais toutefois aller me renseigner auprès du chauffeur quai 24. Je me suis donc rendu au quai 24 de la gare routière où bien sûr le bus n'était pas encore arrivé. Il y avait bien un car quai 25 mais il allait à Bayonne et il n'y avait pas de chauffeur pour me renseigner. Je décidais donc, l'heure tournant, de retourner bien vite à la gare SNCF Matabiau pour prendre le train pour Castelnaudary. J'aviserai sur place là-bas.  Dans le train je regardais la carte routière pour vérifier le kilométrage entre Castelnaudary pour savoir si à la rigueur je pouvais ensuite m'y rendre à vélo.  Au minimum plus de 90 km. C'était donc à exclure, sauf à seulement me rendre à Carcassonne, une quarantaine de kilomètres dont 22km de grande route ce n'était pas très plaisant mais c'était jouable car je sais qu'avec les bagages je roule entre 15 et 17km/h, j'aurais sans doute quelques kilomètres à faire de nuit mais je n'avais pas de logement prévu. Finalement il ne me restait qu'à espérer qu'il y eut un car pour Narbonne à l'arrivée du train. Et ce fut bien le cas et il accepta de prendre mon vélo. Lui, me dit que la plupart du temps les chauffeurs prennent les vélos mais prennent les bagages en priorité. Pour les bus c'est un peu différent car les soutes à bagages sont différemment compartimentées et donc moins grandes.  Le voyage en car fut sans problème mais moins rapide que le train. Il fallait s'arrêter aux mêmes gares et donc entrer dans les villes et en subir les encombrements de circulation, les sens interdits, les détours. Je pense  qu'on a dû mettre une bonne heure de plus.

La cathédrale et l'ancien palais de l'évêché

C'est la première photo que j'ai prise depuis mon appartement situé entre la gare et le centre-ville dont on voit deux bâtiments emblématiques.

Chalands et passants au marché de Noël
Chalet du marché de Noël de Narbonne

Je suis allé ensuite faire un tour au centre-ville où le marché de Noël et la fête foraine battaient leur plein.

Chalands et passants au marché de Noël
Illuminations de la passerelle traversant le canal de la Roubine
Autre chalet du marché de Noël de Narbonne
L'hôtel de ville de Narbonne illuminé
Le grand sapin entouré de sa piste de patinage sur glace
Dans le patio de l'Hôtel de Ville de Narbonne

L'Hôtel de Ville de Narbonne occupe l'ancien palais des archevêques.

Le passage de l'Ancre illuminé
Place des Quatre Fontaines couvertes de sa toile d'araignée électrique de Noël
Une des attractions de la fête foraine
Détail du palais Brazil
la Tour manège

 

le canal de la Robine à Narbonne

Retour place de l'Hôtel de Ville avant de rentrer à mon appartement par la Rue Droite ancienne Via Domitia qui joignait l'Italie (Gaule cisalpine) depuis Suse (Segusio) à l'Espagne (Ibérie ou Hispanie).

Le nom d'Ibérie aurait d'abord été donné par les Grecs selon la dénomination d'un fleuve de la région de Huelva dans l'Andalousie actuelle qui pourrait être le Rio Tinto d'aujourd'hui ou une autre rivière, l'Odiel un affluent de ce Rio Tinto . Appellation étendue par la suite à toute la péninsule. Quant à Hispanie, il a d'abord été  considéré comme dérivé d'un nom d'un roi nommé Hispalos, roi qui semble n'avoir jamais existé (Wikipédia) puis considéré comme une déformation de la ville d'Hispalis (Séville aujourd'hui).  Ces étymologies me semblent confuses et sujettes à caution car s'il y a un nom de fleuve espagnol qui se rapproche le plus d'Ibérie c'est celui de l'Ebre qui descend des Pyrénées vers la Méditerranée au Nord-Ouest de l'Espagne, donc à l'opposé de Huelva.  C'est d'ailleurs dans cette région que vivait les tribus ibères et c'est aussi là que les Grecs avaient établi deux colonies sur la côte méditerranéenne Rhode et Emporion. La côte andalouse avait elle été colonisée par les Carthaginois dont la langue était sémitique. La ville de Narbonne s'est d'abord appelée Narbo Martius très probablement composé du toponyme celte ou ibère Narbo signifiant "habitation proche de l'eau" et du nom du dieu romain de la guerre Mars, protecteur de la cité. 

 

Publié dans Voyages, Occitanie, Narbonne

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S
je te trouve si courageux pour entreprendre ces périples à vélo mais tu reviens avec de belles images. Narbonne est une ville magnifique. Merci pour les infos
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P
Plus jeune j'ai fait des périples plus costauds que cela mais beaucoup moins que ceux qui ont fait le tour du monde en vélo.
E
Tu es arrivé plus tard que prévu mais à bon port. Il y avait cde belles décorations de Noël.
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P
Oui, les villes d'Occitanie semblent s'être mises en quatre pour fêter Noël.