Séjour à Buffon (Bourgogne)

Publié le 21 mars 2023 par Pi_ro_94

Je change de région et remonte un peu le temps pour vous montrer le région autour de Montbard où est né Georges Louis Leclerc de Buffon, naturaliste français. Un village porte ce nom qui faisait à l'époque partie de la seigneurie de Buffon. Ce nom viendrait de "bis fon" signifiant deux fontaines. La région est géologiquement propice aux résurgences d'eau d'infiltration. J'y ai séjourné fin octobre 2021.

Georges Louis Leclerc comte de Buffon dit Buffon

Ce village est situé sur les rives du canal de Bourgogne que j'ai souvent longé en vélo et parfois à pied durant tout mon séjour.

Maison se mirant dans le canal de Bourgogne

La piste cyclable qui longe le canal de Bourgogne

Ce coin de Bourgogne est le pays des hérons cendrés. J'en ai pris en photos lors de toutes mes balades.

Celui-ci s'éloigne. J'en ai vu souvent s'envoler mais je n'ai pas réussi à les prendre corectement en vol.

La forêt occupe souvent les collines . En bas on trouve des prairies est des champs.

Mais souvent ne veut pas dire toujours.

Après 1h1/2 de balade je roulais dans une magnifique forêt. La route à l'air d'être plate à cet endroit mais il fallait y arriver et cela grimpait bien surtout au pied de la colline où la route se cabrait d'un coup avant de reprendre une pente plus raisonnable.

Le village est situé sur les hauteurs, il culmine à 397m.

Devant ce magnifique camaïeux de verts, de roux, de jaunes, d'oranges je m'arrêtais souvent pour prendre des photos. C'était si beau, comment résister à l'idée de capter ces merveilleux paysages.

En dehors de quelques vaches et de moi, il n'y avait personne dans les parages.

Ces cardères sauvages ont de jolis surnoms poétiques comme "cabaret des oiseaux" ou " bain de Notre-Dame", "peigne à loup" ou encore "lavoir de Vénus". On ne les cultive plus mais autrefois on s'en servait pour carder les fibres textiles et au 19ème siècle ils étaient cultivés de façon intensives pour l'industrie textile.

L'Eupatoire à feuilles de chanvre porte un autre nom elle s'appelle le Pantagruélion aquatique, un nom qui lui aurait été donné par Rabelais dans une description d'une plante ressemblant au chanvre dans le Tiers Livre. C'est une plante mellifère très appréciée des papillons .Elle apprécie les sols riches et humides.

J'ai cherché quelle pouvait être la race bovine de ce taureau à la robe fauve et à l'entour de l'œil noir mais je n'ai pas trouvé.

Ce géranium a lui aussi quelques surnoms : fourchette du Diable, épingles de la Vierge, bec de grue. Il parait qu'ils ont une odeur fétide. Je ne m'en suis pas aperçu. Mais il semble qu'il faille frotter les feuilles pour que cette odeur soit perceptible. Sa racine servait autrefois à tanner les cuirs.

Ils sont 7 comme les Pléiades mais je ne sais pas si ce sont des sœurs ou des frères.

Peut-être que ce lavoir exploitait une résurgence d'eau d'infiltration.

15 à 20 mn plus tard j'étais devant l'Abbaye de Fontenay et c'est dans ce décor que j'ai piqueniqué avant pensais-je de la visiter. Finalement je ne l'ai pas visité car je crois me rappeler que j'avais oublié mes anti-vols. Ce sera partie remise.

Sur le chemin du retour un peu caché dans le fouillis des branches, un oiseau que j'ai du mal à identifier, la photo n'étant pas assez nette mais on dirait une espèce de cormoran.

L'hôtel s'appelait "Le marronnier" c'était un hôtel restaurant. Le restaurant était trente mètres plus loin sur la rue en direction de Montbard. Dans la chambre que j'occupais dans la partie mansardé. Il n'y avait pas de toilette. La salle de bain et les WC étaient communs à cet étage. Je ne sais pas ce qu'il en était des chambres de l'autre étage.

Une grenouille borgne mais souriante accueillait les clients au pied de la tour.