Bref séjour à Perpignan (suite 3)
Quelques paysages urbains de Perpignan
Je commence cette article par une blague de La Dactylo. On peut trouver pas mal d'articles sur elle sur le net.
Ces fleurs sont plantées le long de la Basse.
À l'époque le mouvement contre la réforme des retraites battait son plein.
Les terrasses du palais des rois de Majorque
C'est assez agréable de se promener sur les terrasses et et le jardin du palais des rois de Majorque.
Je ne sais pas si c'est le titre, ni quel est l'auteur.
Mais il s'agit bien d'une maternité.
Là encore je ne sais pas le titre de lasculpture mais j'adore l'expression du visage. Je dirais une une sorte de bonheur intérieur ou méditatif, profond et serein.
J'aime bien tourner autour des statues et aussi les montrer dans leur environnement quand je le peux.
Au fond de la terrasse quelques statues se cachent dans l'ombre des pins, mystérieuses.
C'est mon interprétation mais cela pourrait aussi bien être un simple berger.
Il semble qu'elle tient une gerbe ou sac sur son épaule gauche et une couronne végétale dans l'autre main.
En fait je suis allé au Palais au départ pour contempler les Pyrénées. Je les avaient vaguement aperçues au loin en fin de matinée depuis l'Espace Méditerranée. Et le Palais me semblait le meilleur endroit.
Il y a une grande esplanade devant où on crame bien par grande chaleur, heureusement il y avait du vent.
J'ai un peu raté mes photos des fleurs du jardin mais voilà un belle acanthe qui dresse son panache au soleil.
Je vous l'offre avec un joli quatrain de Charles Leconte de Lisle :
Et tu n'est pas la Muse aux lèvres éloquentes,
La pudique Vénus, ni la molle Astarté
Qui, le front couronné de roses et d'acanthes,
Sur un lit de lotos se meurt de volupté.
Et un autre de ma composition :
Parmi les cystes cotonneux
Et les bouillons blancs de Sicile,
D'étonnants cactus épineux
Paraissent danser avec style.
Je ne vous montre pas les cystes cotonneux et les bouillons blancs de Sicile aussi appelés "Sauges de Jérusalem" car j'ai raté les photos.
Un autre sur ses vielles chairs racornies
Nourrit de jeunes pousses attendries.
Jusque là la visite est gratuite.