Voyage à Nice (suite)

Publié le par Pi_ro_94

Après la promenade en bord de mer je suis rentré dans le Vieux-Nice  au bout du cours Saleya

Une des rues du Vieux-Nice

Comme Pierrot je cherche fortune

Qui sait si je l'obtiendrais ?

Je ne ne demande pas la lune

Laissez moi le rêve !

Pour en savoir un peu plus sur ce poète nissart : https://vidas.occitanica.eu/items/show/2130?lang=fr

Mélange dans la rue
Cactées
Restaurant des Iles Mascareignes
Avec les drapeaux de ces îles

Il manque le drapeau Mauricien il s'agit du drapeau de la Réunion à gauche et celui de Madagascar à droite.

Le drapeau réunionnais n'a rien d'officiel, il y a en fait quatre drapeaux principaux à la Réunion celui qui figure sur la photo  qui est le plus courant d'après Wikipédia.

Le volcan rayonnant (Lo Mahavéli)

Le triangle est le symbole du volcan et de la force, sa couleur rouge le sang versé par les esclaves, le bleu, le ciel et la douceur, les rayons jaunes les différentes populations qui au cours des siècles sont venus peuplées l'île et bien sûr aussi le soleil et la clarté.

Des poètes nissarts  comme Eynaudi l'ont pris comme emblème de leur cause  à savoir la défense de la langue et des traditions niçoises. En cette fin du 18ème siècle le comté de Nice appartenait au royaume de Sardaigne. Pour en savoir plus https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph-Rosalinde_Rancher

Une rue très commerçante du Vieux-Nice
Cathédrale Sainte Réparâtes vue de la rue Rossetti
Un des fameux galets de la plage de Nice.

Ô beau galet, pierre polie par la mer

Que la marée mouille et que le soleil sèche

Mes yeux t'ont repéré parmi tous tes pairs

Tu mérites les vagues bleues qui te lèchent

Et ces quelques vers qui veulent un peu louer

Ta forme oblongue aux tons gris et mordorés.

Bientôt quinze heure et les ombres déjà s'allongent

Pendant que le soleil très lentement replonge

Depuis le bleu du ciel dans celui de la mer

Saut de l'ange qui rougira comme un fer

Dans la flamme des forges avant de s'y éteindre.

Alors nées de la nuit les vagues viendront geindre

Et pleurer sur les galets en souvenir des morts

Du Quatorze juillet et rédemption du sort.

 

 

Parterre de fleurs dans le jardin du musée Masséna

 

 

Cyclamen de Perse
Le dôme du Négresco
Aloès ciliaris

Cette plante est originaire d'Afrique du Sud. les colibris adorent son nectar. 

Palmiers devant le musée Masséna
Clérodendron de Bunge

Il s'agit d'un arbuste originaire de Chine qui a une floraison aux teintes délicates et très parfumée.

Ancien cinéma théâtre

Je reviens depuis le bord de mer vers la gare SNCF et mon logement situé près de la gare du Sud et des chemins de fer de Provence par une rue perpendiculaire à la Promenade des Anglais.

 

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E
Merci pour cette agréable balade dans le Vieux Nice et au bord de la plage. Il y a longtemps que je n'y suis pas allée/
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P
Merci d'avoir apprécié.
C
Oui, je lui laisse son rêve, le mien étant de revenir un jour à Nice où je ne suis pas retournée de puis tant/trop d'année. Finalement, à la lecture de ce billet, tu m'y as en quelque sorte téléportée !<br /> Douces fêtes pour toi.
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P
Merci pour tes vœux. Je te souhaite aussi de bonne fêtes.
S
des images où le soleil a remplacé la pluie, .. toujours en pensée avec ces victimes de ce 14 juillet qui aurait dû être fête.<br /> je découvre aussi, le mot félibre pour le poète..
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P
Le mouvement félibrige est une association poétique et littéraire fondée en 1854 qui se donne pour but de défendre la langue d'oc et sa culture et tout ce qui constitue les pays de langue d'oc. Les fondateurs sont : Fréderic Mistral, le plus connu car ayant reçu le prix Nobel, Joseph Roumanille, Théodore Aubanel, Jean Brunet, Paul Giéra, Anselme Mathieu et Alphonse Tavan. On peut dire que ces sept poètes constituent la pléiade félibrige avec à peu près les mêmes intentions que ceux de la pléiade du XVIème siècle.