Voyages à Dôle et Dijon (suite 7)
Chose promise chose due. Après bien des détours nous y voilà. Il ne suffit pas d'atteindre Gevry. Il faut aussi une fois là faire attention à quelques panneaux de signalisations pour aboutir à un chemin et le suivre un certain temps. Je me demandais en roulant sur ce chemin quand j'allais enfin arriver à cette réserve naturelle. On finit par le trouver, il y a un petit parking où j'ai laissé mon vélo attaché mais on est pas encore dans la réserve, il faut encore suivre un chemin forestier étroit avant de trouver l'entrée.
Personnellement j'y suis resté 4 h.
Je suis en train d'avancer sur la digue. Ce que j'aperçois c'est un milieu demi ouvert fait de prairies et de zones arbustives fermées par des arbres plus hauts.
La molène bouillon blanc est une plante bisannuelle qui a plusieurs noms comme herbe de Saint-Fiacre queue ou oreille de loup, etc.. Elle produit de nombreuses graines qui peuvent rester active une centaine d'années. Elle a des vertus médicinale notamment émollientes particulièrement sur le système respiratoire . Au Moyen-Âge elle était associée aux sorcières et réputée chasser les mauvais esprits.
Je n'ai vu aucun de ces animaux débroussailleurs.
Un arbre colonisé par le gui. Le gui est un sous-arbrisseau hémiparasite dans le mesure où il ne prélève que de l'eau et des sel minéraux étant par lui-même capable d'assurer la photosynthèse. Il n'a pas de racine mais se fixe sur sa plante hôte par un ou plusieurs suçoirs coniques qui s'enfonce profondément dans le bois. C'est une plante dioïque avec des pieds mâles et des pieds femelles. Le gui peut s'autoparasité. En principe il ne colonise que des feuillus mais très peu chêne et pas du tout le platane et le hêtre . Ses fruits sont toxiques pour l'homme. Le gui était une plante sacrée pour les Gaulois et les druides allaient le cueillir le 6ème jour de l'année celtique. Il était un symbole de la vie éternelle. Le gui du chêne très rare était le plus apprécié et recherché par les druides. Il était considéré comme un plante magique, panacée universelle guérissant à la fois le corps et l'âme; protectrice contre les mauvais esprits et permettant de voir et parler aux fantômes. Son association avec le chêne (soleil) symbolisait l'union du soleil et de la lune.
Le peuplier noir est l'une des espèces les plus colonisées par le gui.
Le saule blanc pousse dans les zones fraiches et humides, îles, bras morts, remblai humide rarement en forêt. Il a été cultivé pour son osier donnée par ses jeunes rameaux au bois très souple. Il est considéré en Chine comme offrant protection.
Vous ne verrez donc aucune de ces fleurs dans mes photos puisque leur floraison s'arrête en juillet, août ou septembre. Mais heureusement il y en avait d'autres.
A défaut d'en avoir la fleur vous en aurez les baies. L'aubépine se plait dans les milieux ouverts : friches, haies, talus, lisières.
Souvent appelées chardons des champs bien qu'il n'appartiennent pas à la famille des chardons. Leurs tiges n'ont pas d'épine. Leurs fleurs forment une sorte de pompon en haut de la tige avec des dizaines de fin pétales dressés.
En arrivant là j'espérais observer des oiseaux mais je n'en ai vu aucun.
On utilisait autrefois les rhizomes de la saponaire officinale en substitut du savon pour laver les vêtements risquant de déteindre comme les tabliers noirs. Toutes les parties de la plante sont légèrement toxiques pour l'homme surtout les graines qui contiennent en plus grande quantité de la saponine et de la saporine. Son ingestion serait plus grave pour les chiens, les chevaux et les chats.
Il existe 1000 espèces d'abeille en France dont une seule est domestiquée (Apis mellifera). Quelques espèces seulement sont sociales, la plupart sont solitaires.
Cette plante est toxique pour les chevaux. Il ne faut pas la confondre avec la chicorée endive. Ces deux espèces de chicorée ont très tôt été cultivées et utilisées dans l'alimentation humaine. La chicoré amère a donné l'endive et le radicchio de Trévise et de Chioggia qui sont à feuilles bicolores blanches et rouges (celui de Chioggia est pommé) parmi les plus connus et répandus des cultivars tandis que l'autre espèce a donné la scarole et la frisée. Il existe une autre espèce de chicorée dite à grosse racine dont on tire la chicorée, cette boisson qui remplace le café.
J'avoue que je n'ai pas trop fait attention à ces empreintes durant ma balade. Sir cette partie nous avons de gauche à droite les empreintes du héron, du castor, du ragondin, du blaireau, ,du sanglier. Pour les mammifères il y a deux empreintes celle des pattes antérieures et celle des pattes postérieures sauf pour les ongulés comme le sanglier.
Voilà un des animaux que j'aurais pu rencontrer avec beaucoup de chance. Mais ce fut pas le cas. Je n'ai d'ailleurs rencontré aucun mammifère sauf en petites figurines en bois.. En journée ils sont planqués. surtout quant il y a des visiteurs.
C'est une herbe comestible. On peut manger ses jeunes feuilles très amères en salade ou comme légume cuit, ses fleurs aussi peuvent décorer un plat et être mangées. Quant à sa racine elle était autrefois épluchée et lavée pour être léchée ou sucée apportant une sensation de fraîcheur légèrement sucrée. Elle a la particularité de refleurir en automne une fois sa tige coupée
Elle tient son nom du héros grec Achille qui s'en serait servi pour guérir ses blessures. Les Grecs de l'antiquité considéraient donc qu'elle avait des vertus médicinales. Cela a été confirmé par des analyse pharmaco-chimiques qui ont montré qu'elle synthétisait un nombre impressionnant de principes bioactifs. Ce serait quasiment une panacée universelle. Pour ceux que cela intéresse, je les renvoie à l'article de Wikipédia.
La fleur de la mauve musquée est éphémère et ne dure qu'une journée mais elles se succèdent pendant tout l'été. La mauve a des vertus antiinflammatoires et digestives.
suite de la balade dans la réserve de l'île du Girard dans un prochain article