Aube à Paris

Publié le par Pi_ro_94

L’aube parisienne se levait lentement

J’étais sorti pour oublier la nuit

Mais elle flottait encore devant moi

Bleue et stérile, inutile.

 

J’avançais d’un pas presque mécanique

Tentant d’effacer la fatigue par la marche

À ma droite, vers la Seine, le ciel

Avait des tons orange et roses.

 

L’air frais de l’heure me revigorait,

Tandis que les dernières étoiles

Sans doute elles aussi fatiguées

S’éclipsaient dans le jour renaissant.

 

Autour de moi, la ville sortait

De son bref sommeil, l’été toujours là,

Ralentissait son réveil : quelques bus vides,

Un café transparent, à peine éclairé.

 

Parmi tant d’autres fermés pour congés.

Et moi, toujours marchant, que frôlaient

Quelques vélos ou trottinettes solitaires,

J’espérais un boulanger déjà bien ouvert.

 

Et un café pour y déguster assis.

Je songeais d’ailleurs à l’un d’entre eux

Dans le 6ème, Boulevard Saint Germain

Premier prix du meilleur crossant de Paris.

Publié dans Paris

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E
Après avoir lu ton joli poème, je m'imagine bien dans les rues de Paris, à l'aube, émerveillée par la douceur de la lumière.
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P
Merci de ta visite et de ton com sympathique ecureuilbleu.
S
Réveil autour d'un croissant ( je me venge, petite coquille chez toi aussi ) mais plus on se relit et moins on voit la faute.. je préfère les chocolatines et ma campagne où le rouge queue m'accueille avec son crissement particulier. Heureusement que tu peux t'échapper de cette métropole. Avec ton vélo.
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P
Les c'était pour les croissants qui n'existaient encore que dans mon imaginaire.