Voyage de juin 2024 en Occitanie
Comme souvent je commence par Toulouse. C'est quasi obligatoire quand on emporte un vélo avec soi dans le train car il n'y a que sur l'Ouest et le Sud-ouest à partir de la gare Montparnasse qu'on peut le faire sur un TGV. Sur le Sud-Est aucun TGV jusqu'à présent ne prend de vélos non pliés.
Et me voici devant la Garonne et le monument le plus photographié de Toulouse. La chapelle Saint Joseph de la Grave doit son nom au banc de gravier sur lequel elle a été construite entre 1757 et 1845. Située sur la rive gauche, elle est incluse dans l'Hôpital de la Grave qui a une plus longue histoire puisqu'il apparait pour la première fois dans une charte de Raymond IV à la fin du 12ème siècle. Jusqu'en 2022 , elle n'était ouverte aux visites que lors des Journées du patrimoine. Depuis le 17 septembre 2022 elle est ouverte tous les jours pendant les vacances scolaires et les week-end le reste de l'année. Voilà pourquoi je ne l'ai encore jamais visitée.
Peut-être du polonais ? En tout cas il ou elle y a mis tout son cœur.
Cette rampe ne sert qu'aux véhicules d'entretien de la Mairie et aux fauteuils des personnes handicapées car les quais sont piétons.
Au second plan à droite, l'Hôpital de la Grave, aujourd'hui CHU de la Grave qui a changé plusieurs fois de nom au cours de sa longue existence. Pendant le Moyen-Âge il a servi de lieu d'accueil des pestiférés puis d'enfermement des prostitués, des malades et des pauvres. notamment pendant la deuxième moitié du XVIIème siècle connue comme étant la période du Grand Enfermement des pauvres en raison de la misère noire qui règne alors en France. Les historiens estiment que 40% de la population des campagnes est pauvre et 60% dans les villes. Le but affiché des ces nouvelles institutions est de "nourrir, soigner, instruire et relever le niveau moral des pauvres". Mais sans moyens financiers suffisants alloués cette politique du Grand Renfermement fut un échec.
Je vous emmène dans une balade un peu moins traditionnelle.
Miss Van de son vrai nom Vanessa Alice Bensimon est une artiste peintre et graffeuse Toulousaine. Elle commence à peindre dans les rues à 18 ans au début des années 90. Puis elle passe une licence d'art plastique à Toulouse.. Elle vit et travaille à Barcelone. Elle expose de Paris à New-York en passant par Barcelone, Manille, Los Argelès.
Ce tympan au dessus du porche d'entrée illustre le Couronnement de la Vierge. Il s'agit d'une céramique de style renaissance, copie de celle de Fra Angelico qu'on doit à Gaston Virebent (1878) qui honora ainsi la promesse faite par son grand père, architecte de la ville au moment de la Révolution. L'église est située dans le quartier des Carmes.
Les vitraux du chœur représentent des épisodes des évangiles où la Vierge est présente.
Je les mets dans l'ordre où j'ai pris mes photos mais ce n'est pas l'ordre chronologiques des évènements.
Au débouché de la la rue de la Dalbade permet de troquer des vêtements.