Voyage de juin 2024 en Occitanie (suite 2)

Publié le 13 novembre 2024 par Pi_ro_94

Après Toulouse je me suis rendu à Narbonne où j'ai surtout randonné en vélo ou à pied, le long du Canal de la Robine et des étangs.

Le château Capitoul est un hôtel-spa-restaurant de luxe situé dans le domaine viticole du même nom. La photo est prise au zoom d'assez loin lors d'une balade, la soirée même de mon arrivée à Narbonne. Je ne devais plus être sur le chemin qui longe le canal de la Robine mais sur d'autres chemins menant vers Gruissan. Le temps était plutôt nuageux mais il faisait bon et il n'y avait pas trop de vent ce qui est assez rare dans la région selon ma modeste expérience. C'était après 19h.

J'avais abandonné le canal de la Robine car il y avait des travaux et un déviation obligatoire qui menait sur une route que j'avais suivie sans m'apercevoir que la déviation n'était pas très longue et que je pouvais revenir rapidement sur le canal en prenant assez rapidement à droite un chemin improvisé qui y ramenait. J'étais donc en terrain un peu inconnu.

Ce n'est pas le canal de la Robine mais un autre dont j'ignore le nom . À chaque embranchement les canaux changent de nom donc difficile de savoir où j'en suis du réseau alors peut-être que suis sur celui de Sainte-Marie.

Le chemin est en gravillons, ça crisse un peu sous les pneus mais c'est très praticable avec mon VTC.

Voilà le paysage dans lequel je roule. J'ai été parfois inquiet de l'aspect sombre du ciel mais finalement je n'ai pas eu de pluie, sauf peut être quelques gouttes clairsemées.

C'est vraiment plat sauf à l'horizon où m'on devine les Corbières.

J'ai été très étonné de voir si peu de flamants rose. On est à deux jours de l'été et c'est le seul moment où j'en ai vus mais vraiment très peu.

Derrière la végétation le château de Gruissan

La mauve des bois à une légère toxicité et ingérée peut provoquer une baisse de la glycémie. Les pétales ont la forme d'un cœur allongé.

La soude ligneuse pousse dans les prairies halophiles et les prés-salés. C'est une plante de lagunes et de sansouïres. On l'utilisait autrefois pour produire de la soude et en savonnerie.

Je ne suis pas allé jusqu'à Gruissan, cette fois-ci en tout cas.

L'eau a quelque chose de fascinant. Je serais resté des heures à cet endroit.

Encore une plante halophile qui pousse sur tout le pourtour méditerranéen. Il est menacé par l'urbanisation. Il est utilisé en Afrique comme fourrage pour les chameaux et les dromadaires.

Un instant assez fugitif j'ai aperçu devant moi un martin-pêcheur un peu en contre-jour. Il s'est arrêté un moment en vol stationnaire au-dessus de l'eau puis il a plongé. Je n'ai pas réussi à le prendre. Mon appareil photo est trop long à armer.

Cette plante est est originaire des côtes atlantiques européennes mais pousse aujourd'hui aussi en méditerranée. Elle est nommée de différentes manières plus ou moins poétiques : lilas des mers ou immortelle bleue par exemple. Plante halophile qui aime les prés-salés elle a la réputation de répulser les mites.

Début du retour à Narbonne : Les Corbières au loin

Les anacycles tomenteux ont l'air d'avoir souffert comme me l'indique mon logiciel de reconnaissance qui affirme qu'ils sont en mauvaise santé et que je ne m'en occupe pas bien. Ah ! Quel piètre jardinier je suis. En vrai il sont en fin de cycle de floraison et c'est pourquoi les pétales blancs sont tombés ou ont très mauvaises mines. Bientôt ils libéreront leurs akènes qui s'envoleront aux vents. Ainsi va la nature sauvage quand on la laisse tranquille. Elle n'a pas besoin d'experts.