Bergère ô Tour Eiffel (Titre emprunté au poème Zone de Guillaume Apollinaire)
Dressant sa svelte silhouette au dessus
Des toits de Paris, élégante bergère,
Heureuse géante, le cou tendu
Ves le ciel et parlant à l'Univers,
La Tour Eiffel règne sur les avenues,
Elle est la moderne église où se presse
La foule incessante des touristes venus,
Nouveaux pélerins, éprouver la liesse
De contempler presque depuis les nues
Toutes ces beautés qui jamais ne cessent
De leur faire tourner et baisser les yeux,
Mouvement de prière admirative,
Ils se penchent comme sur un prie-dieu
Et voient au dessus du vide, sur l'autre rive
De la Défense les grands orgues bleus.