De Pau à Barcelonne (Suite 2)
Pas de voyage ni de randonnée sans carte à moins d'être pris en charge dans un voyage organisé. Mais quand on est seul sur la route, comme j'aime l'être quand je fais du vélo, c'est indispensable.
Lors de ce voyage entre Pau et Barcelonne. j'avais deux cartes : la carte routière Michelin 85 Biarritz Lourdes Luchon au 1/200000ème et la carte routière Michelin 443 España Cataluña / Catalunya Aragon-Baleares au 1/400000ème.
La première m'a servi entre Pau et la frontière espagnole. C'est un format qui n'est plus commercialisé aujourd'hui. Celle que j'avais emportée était la 21ème édition et datait de 1993/1994. Je l'ai toujours. J'ai toujours trouvé ce format pratique pour la rando en vélo : un bon compromis entre la précision et la minceur de la carte repliée. Maintenant quand la carte que j'ai est trop abîmée ou que l'ai perdue je suis obligé d'acheter le nouveau format, certes plus précis et couvrant un plus grand territoire mais aussi nettement plus épais.
La seconde m'a servi en Espagne. Son échelle est moins précise et elle est aussi plus épaisse mais parmi toutes les cartes que j'ai examinées avant mon départ, elle m'a semblé la plus précise.
Après la montée de l'Aubisque je décidais de faire une dernière balade au départ de Laruns et de monter le Col de Marie-Blanque, un autre col mythique du Tour de France car derrière le cyclo-touriste pointe toujours le passionné du sport cycliste et son désir de se confronter aux obstacles qui servirent de décor aux exploits de tant de champions.
Sur la carte vous pouvez voir, souligné en bleu, le parcours que je suivis ce jour là. Le col de Marie-Blanque se situe entre les deux nationales dessinées en rouge sur la carte. Ces deux nationales vont en Espagne, l'une par le col du Somport et l'autre par le col du Pourtalet. En partant de Laruns, en bas de la carte, il faut rouler sept kilomètres environ pour atteindre le pied de Marie-Blanque et le village de Bielle. Cela commence tout de suite très fort avec 4.5 kilomètres à plus de 8% de moyenne d'après le profil trouvé sur le site recensant les côtes d'Europe. Voilà ce que je notais le lendemain sur un carnet : "... Hier j'ai grimpé le col de Marie-Blanque par le côté le plus facile. C'est un col qui est très dur au pied et facile, voire très facile à la fin. Il y a 11 km de montée. Les plus durs sont à 11%, les plus faciles sont plats (1 km)." Sur le profil, on ne voit pas apparaître de dénivelé supérieur à 8,5% mais peut être que sur un panneau ou sur les bornes kilométriques la mention d'un dénivelé supérieur à 10 % apparaît. Franchement je ne m'en rappelle plus. par contre je me souviens très bien des deux paliers dans un paysage d'alpage avec beaucoup d'herbe et relativement peu d'arbres. Je pouvais voir la route assez loin devant moi.
Arrivé au col j'abandonnais mon vélo et cherchait un endroit ou casser la croute avant de redescendre de l'autre côté vers l'Escot. Je vis ce faisant qu'il y a quelques chemins de randonnées pédestres qui aboutissent au col.
Âne à Marie-Blanque
Au sommet du Col de Marie-Blanque
De l'autre côté la descente est parfois proprement vertigineuse mais on retrouve aussi des paliers avec des pentes qui s'adoucissent puis redeviennent raides. Je revins à Laruns par St Christau, Arudy, Zeste, Louvie-Juzon. Une route tranquille, boisée, très agréable et nettement plus facile. Juste une dernière montée au niveau du Bois du Bager. Cinq jours déjà que j'arpentais la région avec mon vélo et je commençais à avoir les grosses cuisses et les mollets durs et fatigués. J'appréciais donc cette fin de randonnée effectuée sur un rythme peinard en profitant du charme du paysage.
Une vieille bâtisse pyrénéenne
De Pau à Barcelonne (suite 3) - Le blog de Pi_ro_94
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