Voilà le ciel d'azur...
Voilà le ciel d’azur qui se promène
Au dessus de la ville avec de blancs
Compagnons qui découvrent, source amène,
Le doux soleil d’automne qui rend vivants
Les murs si tristes hier sous les nuées noires.
Aujourd’hui les arbres plein de gaieté chantent,
Les fenêtres ne sont plus ces miroirs
Remplis de nuit qu’un regard déçu hante
Et traverse, voyant du fond des chambres
Tomber à terre les froides averses,
Mais parées de lumière et d’ambre
Elles offrent leur transparence que bercent
Les espoirs de l’œil soyeux qui se penche
Au travers d’elles sur les verts jardins
Où la vie des enfants toujours s’épanche
Dans les jeux et les rires cristallins.
Le jaune et le roux de cette saison
N’ont pas encore touché les feuilles
Qui résistent contre toute raison
Dans leur parure d’été et cueillent
La moindre rosée, crème matinale
Qui maintient leur teint un peu fané.
Nous, nous aimerions pourtant que s’exhalent
Enfin, leurs derniers feux si
colorés.