Portugal : de Porto à Lisbonne (11)
Fatigué de mon périple à Vélo, je suis arrivé à Lisbonne par le train et évidemment la première chose que j'ai fait c'est de chercher un lieu ou dormir. J'en ai trouvé un entre la ville haute et la ville basse. C'était une pension qui se situait dans un des étages supérieurs d'un immeuble. Le matin j'allais prendre mon petit déjeuner dans un bar cafétéria situé un peu plus bas dans la rue.
Ma première visite fut pour la ville basse et ses artères commerçantes qui débouchent à la fin sur la mer et le port. Vu le temps qu'il faisait il n'y avait pas énormément de monde dehors. Sur une grande place au bout de ces grandes artères quelques vendeurs à la sauvettes proposaient des lunettes de soleils et divers colifichets mais surtout des baretttes de "chocolate".
Après je me suis dirigé vers le port où j'ai pu admirer quelques monuments historiques de Lisbonne comme la Tour de Belem et le Monument aux découvertes.
La solarisation de la photo de la Tour de Belem donne une intensité dramatique à l'image comme si un incendie tout proche éclairait le ciel et la Tour. Il est connu que Lisbonne fut plusieurs fois ravagés par des incendies ou des tremblements de terre.
Le lendemain, il faisait un peu meilleur et j'eus droit à du soleil et du ciel bleu en me promenant dans la ville haute où de vieux tramways jaunes continuent d'assurer une montée peu fatigante mais je crois bien avoir tout fait à pied avant de redescendre visiter le monastère des Hiéronimytes.
Un monument vraiment impressionnant extérieurement. Par contre l'intérieur est très sombre et quand je suis entré un office religieux se tenait. J'ai quand même déambulé dans les travées mais je n'ai pris aucune photo.
La solarisation sur les photos du monastère est nettement moins esthétique que celle sur la Tour de Belem ; d'autant qu'elle a été accentuée par la numérisation.
J'ai repris le vélo pour me rendre à l'aéroport de Lisbonne. Ils ont fait un peu moins de difficultés pour embarquer mon vélo mais ont quand même exigé, en sus du retrait des pédales et d'axer le guidon parallèlement au cadre, de dégonfler mes pneus pour éviter leur explosion en vol m'ont-ils dit. Heureusement qu'il ne l'avait pas exiger à Orly pour l'aller car les pompes à mains ne gonflent pas aussi bien que les pompes à pied.