Un autre "sardinosaure"
L'Oulipo a encore frappé.
La bécastor
Le printemps doux arrive incitant aux amours
Les beaux mâles bécastors qui le soir tournoient
Emettant des sons rauques au dessus des bois
Vols fous et invariables où chaque jour
Ils crient leur désir aux femelles bien cachées
Dans les broussailles où ils sont fort attendus
Aussi par les chasseurs sans pitié qui les tuent.
Triste fin pour ces beaux et grands écervelés
Alors que tout le reste de l’année leur lot
Est d’être intelligents et puissants bâtisseurs,
Habiles de leur bec et très grands travailleurs
Construisant des barrages étonnant sur l’eau
Et des huttes de boue et branches mêlées
Qui les mettent eux et leurs petits à l’abri
De leurs prédateurs quand ils sont assez vernis
Pour échapper au sacrifice printanier.