De Ault à Etretat (suite 23)

Publié le par Pi_ro_94

Après cet "hommage à Berthe Morisot" j'ai poursuivi ma balade.

Arrivé sur la plage, le soleil radieux de ce mois d'août a solarisé mes photos.

En fait juste un problème de réglage mais l'effet est pas mal. C'est ce qu'on appelle le hasard créateur même si j'y ai mis un peu mon grain de sel.

Après le réglage de l'appareil photo. On voit la falaise aval sur laquelle on aperçoit Notre-Dame du Salut.

paddle triple
Cette tourelle devait faire partie des anciens remparts
Un alambique géant dans un jardin près du palais Bénédictine
Une maison proche du palais Bénédictine
Maison se trouvant en face du palais Bénédictine
Le palais Bénédictine

Le plais Bénédictine est un ouvrage construit au XIX siècle pour Alexandre Prosper Legrand, négociant en spiritueux sur des plans de l'architecte Camille Albert, un émule de Viollet-le-Duc, dans un style composite néo-gothique et néo-renaissance très en vogue au 19ème siècle avec une touche d'Art Nouveau mais plutôt dans la décoration intérieure. Alexandre Legrand a fait fortune en inventant la Bénédictine. Un patronyme prédestinant.

L'entré du palais Bénédictine
Dans la cour la sculpture d'Alexandre Legrand

Il s'est fait représenté assis dans une attitude qui est caractéristique des bourgeois du 19ème siècle : tranquillement assis et fier de sa réussite mais bonhomme. L'ange qui est à ses pieds et sonne la trompette de la renommée tient une bouteille de Bénédictine dans la main.

Statue de Saint Martin se trouvant dans le hall d'entrée.

Après avoir de mandé les heures de visites et avoir pris par avance le billet j'ai repris ma balade fécampoise.

Une maison de style normand
Maison avec des fenêtres peintes
Maison à Fécamp
Détail des fresques sur la maison

On voit que sont des scènes représentant les travaux des champs dans le passé ou des scènes artisanales. Certaines ont été dégradées malheureusement.

Façade modern-style ou art-nouveau.
Rue en travaux

C'est la belle rue toute droite qui mène du centre-ville au palais Bénédictine.

détail du portail d'une maison du centre ville
Après la peinture voici la comédie

La comédie est une peinture à sa manière, peinture des mœurs par exemple.

C'est un portail que je vous ai découpé en morceau.

 

Ecrit-il un roman, une tragédie, un essai, un poème ?

Vous l'aurez compris malgré l'intrus, il s'agit de la Maison des Arts. Encore que les Fécampois doivent considérer la marine comme un art. Entrons-y !

Le joli hall à verrière de la Maison des Arts
Le jardin sur lequel débouche le hall

Il y avait dans ce jardin une exposition de photos. Un art dont il n'était pas question sur le portail.

Je vous laisse déguster l'étrange mystère de ces photos. Ce n'est qu'un petit échantillon.

La façade de l'abbatiale de la Sainte Trinité et sa tour carré

Nous voici revenu au point de départ de ma balade fécampoise. Exactement comme Guillaume le Conquérant qui en 1067 vint à Fécamp fêter la victoire d'Hasting d'octobre 1066 qui le fit roi d'Angleterre. Fécamp était alors la capitale du duché de Normandie. Il devait bien cela au moines de l'abbaye qui avaient généreusement financé son expédition guerrière et la construction de sa flotte. Ils dépêchèrent  aussi auprès de lui, le médecin Gontard et le chevalier Vital et ses moines soldats (ceux-ci devaient faire pénitence au retour pour avoir levé les armes).

Il s'agissait probablement de moines venant de l'abbaye et du monastère de la Sainte Trinité de Bayeux, ancêtres de l'ordre des Templiers qui fut créer quelques années plus tard. Je dis cela car le chevalier Vital était un vassal de Odon, évêque de Bayeux.

La fête fut parait-il magnifique et les Fécampois purent admirer les magnifiques habits tissés et incrustés d'or, les cornes de buffles ornées du même métal et le fastueux banquet qui fut donné en la ville.

Guillaume le Conquérant était avant cette conquête surnommé Guillaume le Bâtard car il était le fils de Robert le Magnifique et de sa frilla (concubine). Les Normands appliquait encore les lois des Vikings. Ils épousaient à la "manière danoise" Ces épousailles étaient considérées comme légitimes  d'où le  fait que Guillaume , le fils issu de cet union put prendre la succession de son père à sa mort.

Publié dans Voyages, Photos, Fécamp

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P
superbe découverte cordialement
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P
Merci.
S
Quand on sait que l'homme est capable de créer, bâtir, réussir de telles architectures, de telles beautés, on se demande pourquoi il est aussi capable du pire !
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