Impromptu lyrique
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Alors que je marchais dans une rue de Paris
Perdu dans mes pensées, j’en fus tiré soudain
Par un bruit d’ailes et de joyeux gazouillis,
C’était une modulation de joie sans fin.
Je levais tête et regards vers cette musique,
Les branches nues que couvrait récemment la neige
S’étaient chargées de passereaux, un chœur lyrique
En descendait, joyeuses trilles et doux arpèges
Qui s’envolaient vers les balcons et les terrasses
Puis revenaient vite chanter à l’unisson
Dans les arbres et sous les nuages qui passent,
Appelant le soleil de leur vive chanson.
Était-ce le printemps brisant déjà l’hiver,
Appelant l’homme et tous les êtres à revivre,
À oublier leurs peines et les noirs revers ?
Oh ! comme cet impromptu rendait mon cœur ivre.