Impromptu lyrique

Publié le par Pi_ro_94

Alors que je marchais dans une rue de Paris

Perdu dans mes pensées, j’en fus tiré soudain

Par un bruit d’ailes et de joyeux gazouillis,

C’était une modulation de joie sans fin.

 

Je levais tête et regards vers cette musique,

Les branches nues  que couvrait récemment la neige

S’étaient chargées de passereaux, un chœur lyrique

En descendait, joyeuses trilles et doux arpèges

 

Qui s’envolaient vers les balcons et les terrasses

Puis revenaient vite chanter à l’unisson

Dans les arbres et sous les nuages qui passent,

Appelant le soleil de leur vive chanson.

 

Était-ce le printemps brisant déjà l’hiver,

Appelant l’homme et tous les êtres à revivre,

À oublier leurs peines et les noirs revers ?

Oh ! comme cet impromptu rendait mon cœur ivre.

Publié dans Poésies

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S
j'écoute les oiseaux chaque jour dans mon jardin, j'essaie de reconnaître leur chant grâce à la salamandre, une application de Julien Perrot . Pas facile mais ils donnent de la voix au printemps comme ton texte.
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P
Merci Sedna de ta fidélité. On était plongé dans la grisaille parisienne tous prolongés dans les problèmes qui sont les nôtres et puis une volée d'oiseaux arrive et tout à coup l'air s'emplit de trilles joyeuses et collectives, Une fête venu du ciel, c'était dynamisant.