Balade parisienne (suite)
Ce beau bâtiment en pierres de taille avec soubassement en pierres meulières, très parisien, abrite le Service de la Représentation Internationale de l'Université Paris I - Panthéon- Sorbonne spécialisée dans les sciences économiques, la gestion et les arts et sciences humaines et politiques. Elle a des antennes en Egypte et en Roumanie.
Autre bâtiment, d'une architecture assez curieuse à la fois très organisée et très dissymétrique, mêlant la pierre et la brique.
Signée LeZarts de la Bièvre elle est très probablement l'œuvre de Rétro. Retro est le pseudo d'un artistes né en 1974 et l'abréviation de Retro Graffitism. Lézard, insecte, oiseau on ne sait pas trop ? Peut-être tout cela à la fois. Sorti tout droit d'un cauchemar ou alien extraterrestre ?
Œuvre non signée mais probablement de Seth, alias Julien Malland, peintre, illustrateur et écrivain français né à Paris le 24/10/1972. Il commence le graffiti en 1996. Il est souvent surnommé le "globe-painter" pour avoir peint dans de nombreux lieux dans le monde au cours de ses voyages. Il est diplômé de l'ENSAD à 18 ans.
Ceci c'est pour situer l'œuvre et le quartier où je me promène.
Gédéon Berbier-du-Mets, comte de Rosnay (Aube)où il est né fut le premier Intendant-Contrôleur Général du Garde Meuble de la Couronne à la création de celui-ci par Colbert en 1663. Il fut aussi Contrôleur Général des Bâtiments de la Reine, Trésorier Général des parties casuelles (les parties casuelles dans l'Ancien Régime étaient les droits et revenus éventuels perçus au profit de l'Etat pour les charges, alors vénales, de judicature ou de finance, lors des changement de titulaires), Garde du trésor Royal et Président de la Cour des Comptes. C'était donc un homme important. La rue porte son nom depuis 1935, elle est située pas très loin du Mobilier National qui a été déménagé dans le quartier en 1937. Il en est donc d'une certaine manière toujours le gardien.
Personnage improbable portant un costume occidental, un masque hindou, aztèque ou inca et une perche ou sont suspendues des lanternes chinoises, illustrant parfaitement les style rétro où tout semble appartenir à plusieurs époques.
Je poursuis ma promenade et tombe sur cette devanture de boutique vendant des éponges et des peaux de chamois, tant que ce n'est pas des peaux de chagrin tout va bien.
Et me voila à nouveau devant le château de la Reine Blanche
Vous aurez remarqué que je tourne autour et que je suis arrivé devant la grille de la cour d'honneur.
Suite de la balade au prochain article...