Voyage au Queyras : le retour par Briançon et Valence

Publié le par Pi_ro_94

Une fois récupérer la navette en début d'après-midi, je suis redescendu à Guillestre non sans un changement de navette comme à l'allé à Château Ville-Vieille. J'ai pris le train qui avait du retard à la gare de Guillestre-Mont Dauphin et suis arrivé à Besançon où j'ai commencé à me rendre à l'hôtel que j'avais réservé. En réalité il était un peu plus loin que je ne le pensais, ce qui fait que je l'ai cherché là où il n'était pas. Il se situe dans la ville basse au début de l'avenue qui monte à la cité, la ville haute fortifiée par Vauban. Un hôtel correct.

Une statue représentant la Justice

Cette statue se trouve sur le chemin de la gare à mon hôtel. On remarque au dessus des différents code du droit français un bras inflexible tenant la balance symbole de la Justice. Balance couronnée par une hermine dont la fourrure est constitutive de la robe des magistrats.

Je ne sais pas si l'artiste a tenté de conserver le volume des différents codes mais on peut remarquer que le Code du Travail qui se situe exactement au milieu n'est pas le plus important des six codes représentés. Le plus volumineux c'est le code pénal.

Vitine décorée

Le Tour de France étant passé à Briançon, beaucoup de vitrines était décorées pour l'honorer.

Immeubles dans la ville basse
L'enseigne d'un restaurant chinois
La Durance
Représentation du maillot à pois, celui du classement de la montagne.

C'est un meilleur grimpeur fort costaud et bien enrobé et qui a connu une sérieuse chute.

Maisons à Briançon (Ville basse)
Maison datant de la fin du 19ème siècle
Un graphe
Protestation contre ligne THT
Un bouquetin fort véloce
La Durance

Plutôt que de monter à la Cité par les rues on peut emprunter un chemin qui passe dans les bois, mélange de chemin et d'escaliers on grimpe ainsi jusqu'aux portes de la Cité. C'est plus agréable.

La Collégiale Notre- Dame-et-Saint-Nicolas
Plaque commémorative de la résistance des Briançonais en 1815 lors du siège de la ville par les troupes austro-sardes

Le siège commence le 15 août après le refus par les citoyens de la ville, le commandant-général de la place et une faible garnison de la livrer aux troupes alliées. Elles tiennent le blocus jusqu'à la signature du Traité de Paris qui met fin à l'Empire Napoléonien et ramène les frontières de la France à celles de 1790.

La Porte d'entrée de la cité
Autre plaque commémorative
Vue depuis les fortifications Vauban
 
Rue montant vers la collégiale

Il y a peu de maisons très anciennes à Briançon qui a subi deux terribles incendies au courant du 17ème siècle , un en 1624 et l'autre en janvier 1692. Quand Vauban arrive à Briançon à l'automne 1692, la ville est à peine relevé de ces cendres. Il intervient suite à une brutale attaque du Duc de Savoie mais trouve le site difficilement aménageable. Il prescrit cependant divers travaux pour renforcer les défenses et établit un premier mémoire pour renforcer la place avec divers bastions, demi-lunes, une fausse-braie du côté d'Embrun et l'approfondissement du puits situé sur la place d'arme. Il revient en 1700, pour surveiller les travaux et rédige à cette occasion un nouveau mémoire. Un an après la guerre de Succession d'Espagne commence, elle durera 13 ans pendant lesquels la région de Briançon est le théâtre de nombreux affrontements franco- savoyard. En 1713, le Traité d'Utrecht sans mettre fin complètement à la guerre est un désastre pour le pays qui voit la frontière se rapprocher de Briançon au Mont Genèvre  qui est toujours la frontière aujourd'hui. Une partie de la province du Dauphiné acquise à la couronne au 15ème siècle est cédée en échange de l'Ubaye. Le fort de Mont-Dauphin construit auparavant devient quasiment inutile aussi pendant la Régence et sous Louis XV de nombreux forts sont construits pour protéger la nouvelle frontière à partir de 1721 et pendants 13 années. Les travaux sont menés pendant la belle saison.

Vue sur les montagnes
Panneau en souvenir d'anciens auteurs Briançonais
Panneau explicatif sur les fortifications Vauban
La demi-lune

A l'époque, il n'y avait pas d'arbres pour ne pas fournir d'abris aux assaillants et pouvoir les tirer comme des lapins.. Les murs déjà épais étaient renforcés avec de la terre. Les boulets des canons avaient ainsi peu d'effet sur ce genre de défense.

Publié dans Voyages, Alpes, Photos

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