Les Menuires en Savoie (suite 1)
Juste après cette grande balade depuis la pointe de la Masse nous étions assez courbaturés et nous n'avons pas fait de grandes balades et plutôt sur terrain nettement plus plat. De plus il y avait quelques étapes du Tour de France que nous ne voulions pas manquer.
C'est une plante montagnarde assez rare et qui fait l'objet de protection.
Ci-dessus les deux seules photos que j'ai rapportées de ces balades qui pourtant étaient sympa à faire. L'une d'elles suivait le Doron vers l'aval. Tous les torrents s'appellent Doron j'ai l'impression en Savoie et peut-être dans l'ensemble des Alpes françaises. Cela fait qu'on ait obligé de leur donner un nom complémentaire. Comme le Doron de Belleville pour celui que nous avons suivi. Ce sont souvent des affluents de l'Isère et donc des sous-affluents du Rhône.
La balade plus costaude nous l'avons fait trois jours après et une fois encore nous sommes montés en téléphérique pour rejoindre le pied de la balade. Nous avons pris la télécabine Roc 1 qui monte sur l'autre versant de la vallée des Belleville à 2300 m . et c'est à partir de là que nous avons deux balades pour le priix d'une. La première assez courte jusqu'aux lac des Allamands.
Le chemin passait à travers cet éboulis de rocher. C'était un chemin en balcon sur lequel on avançait avec un dénivelé positif de 50m avant d'atteindre le lac. Il montait par palier.
Et croisait parfois un petit torrent qu'il fallait enjamber.
Beaucoup moins rare que sa cousine la campanule à large feuille; elle s'adapte à tous les terrains.
Jetant un peu de ciel bleu sur les prairies
Les campanules égaient le dur chemin
Des randonneurs à qui elles sourient
Quand ils se reposent et font festin
D'un sandwich ou d'une pâtisserie.
Vertige des chemins quand l'œil se tourne vers le bas des pentes suivies.
C(est mieux pour l'équilibre.
Levant leur têtes blanches et mousseuses
Au-dessus du miroir calme des eaux,
Psyché profonde, verte et enjôleuse,
Les linaigrettes sourient aux oiseaux.
C'est la seule marmotte que j'ai réussi à prendre de tout le séjour. Je les entendais siffler sans arriver à les voir et encore moins à les prendre en photo. Là elle s'était déjà déplacée et arrêtée près de ce rocher. Je n'ai pas pu prendre un meilleur cliché. Après elle a filé en remontant rapidement la pente.
Là nous sommes déjà redescendus sur Roc 1 et on se dirige vers un autre lac sur le chemin nommé "sentier des Bruyères". Cela n' pas l'air très pentu comme ça mais on va quand même monter jusqu'à 2500 m pour arriver à un chalet où nous ferons une halte et nous désaltérerons. À cet instant nous en ignorions l'existence.
Que la montagne est belle comme le chantait Jean Ferrat même si c'était plutôt la montagne cévenole et en automne.
Au moment de la pause casse-croute un papillon est venu se poser sur mon poignet. Il est revenu plusieurs fois. C'est l'une des meilleurs photos que j'ai prise car on voit un peu le dessus de l'aile droite. C'est pris d'une seule main donc pas très facile à prendre.
Notre chemin croisait aussi des épilobes sans leurs épis fleuris et des joubarbes des montagnes.
La joubarbe des montagne est une plante grasse très rustique qui pousse en altitude On appelle "succulentes" les plantes grasses. Non parce qu'elle sont comestibles mais parce qu'elles contiennent de l'eau en quantité dans leur tissus ce qi leur permet de résister à l'aridité des terrains où elles poussent.
Ce lac n'est pas du tout celui vers lequel nous nous dirigeons. Il se situe sur l'autre versant de la vallée des Belleville. Nous y sommes allés le premier jour suivant notre arrivée mais comme les photos étaient sur mon mobile je ne les avaient pas encore copiées sur mon ordinateur je n'ai rien montré de cette balade ce sera pour plus tard peut-être.
La véronique prostrée est l'une des 200 espèces de véronique. Elle doit son nom à Sainte-Véronique qui recueilli sur un linge l'image de la figure du Christ suivant le dogme chrétien. Elle s'en serait servi pour guérir les lépreux. C'est pourquoi on se servait de la véronique officinale, une autre espèce, pour traiter la lèpre au Moyen-Âge.
Il faut se méfier des perspectives. On a l'air d'être presque arrivé mais voici un panoramique pris 3 minutes après.
Il parait qu'il y a de moins en moins de troupeaux en estive que ce soit de vaches ou de brebis, selon une dame rencontrée en redescendant à cause des loups, une meute sévirait dans les parages. Perso, nous n'en avons vu ni la queue, ni les oreilles La dame qui se promenait avec un chien tenu au bout d'une assez longue laisse qui ne tenait pas trop en place et semblait toujours flairer quelques pistes, marmottes siffleuses ou autres animaux pestait aussi contre la piste cyclable goudronnée qui montait jusqu'au lac. Ce n'était plus la montagne qu'elle avait connue.
La dame pestait aussi contre ses drapeaux.
Un dernier petit lac aperçu en redescendant sur les Menuires et notre quartier de résidence Les Bruyères. Nous avons coupés à un moment carrément en suivant plus ou moins la remontée mécanique.
Arrivés à l'appartement je me suis aperçu que j'avais oublié ma "banane" avec tous mes papiers, mobile et moyens de paiement à l'endroit où j'avais fait une dernière halte. J'ai dû remonter et faire le chemin inverse. Heureusement je me rappelais parfaitement de l'endroit et je l'ai retrouvée. Elle était assez cachée dans des herbes assez hautes et je l'aurais peut être pas vue si je n'avais pas mis le pied dessus. Tout est bien qui finit bien, comme le disait Shakespeare dans une des comédies.