Voyages à Dôle et Dijon (suite 1)
Lors de mon deuxième jour à Dôle j'ai emprunté une voie verte (piste cyclable et piétonnière) qui part de la D 973. J'y ai croisé quelques cyclistes et piétons et d'autres m'on dépassés mais pas très nombreux. Cela m'a un peu détourné de mon projet d'aller à Arc-et-Senans Mais c'était sympa.
J'essayais quand même de me dégager de cette piste pour retrouver mon objectif mais chaque fois j'étais déçu ; soit je retombais sur une grande route sans pouvoir la traverser pour continuer mon chemin, soit je un chemin à peine carrossable. J'avais pas trop envie d'emprunter à nouveau des chemins comme la veille. Don à chaque fois je revenais sur la piste après une rapide exploration des routes que je croisais.
Mais finalement la route que je m'étais décidé à suivre au bout d'un ou deux kilomètres a débouché sur un sentier et j'ai dû me résigner à poursuivre plutôt que rebrousser chemin. Cela secouait mais j'étais au cœur du paysage.
Le chemin suivait une rivière que je voyais à travers la haie.
La région de Dole et du Val d'Amour est plutôt plate. Il faut aller vers l'Est et le Sud pour trouver des terrains plus escarpés. Là je suis une piste cyclable qui longe une route vers Ounans, la route de Dole à Salins. Je m'y arrêterais pour déjeuner. Un casse-croûte sur un banc dans un espèce arboré près de l'église.
Je me retrouve, une fois reparti à franchir une rivière, la Loue. Il s'agit de la Basse Loue (autrement nommé "le Val d'amour", le dernier tiers de son cours avant qu'elle aille se jeter dans le Doubs au niveau de la réserve naturelle de l'île de Girard. La Loue prend sa source (il s'agit d'une résurgence) près d'Onans dans le Doubs et traverse donc deux départements.
Je suis enfin arrivé après bien des détours à Arc-et-Senans mais il est tard, pas loin de 17h. Je n'ai qu'une heure pour la visiter puisqu'elle ferme à 18h. Je l'avais déjà visité il y a quelques années pendant les Journées du Patrimoine donc je connais déjà
Cette maison du Directeur abrite aujourd'hui des expositions temporaires. Une heure devrait être suffisant pour voir l'exposition du moment.
Ils se trouvent sur la gauche la maison du directeur. Vous avez pu voir ceux qui se trouvent à la droite sur la première photo de la Saline. Certains des bâtiments forment un demi cercle. Les bâtiments qui formaient l'usine sont placés sur une ligne droite qui ferment ce demi-cercle avec au milieu en position centrale la maison du Directeur. Les deux bâtiments de parts et d'autres de la maison du directeur servaient à chauffer la saumure qui arrivaient depuis Salins-les-Bains à travers une double canalisation enterrée en sapin de 21,25 km qui passait à travers collines, routes et forêts. Ces bâtiments s'appelaient "bemes" et les ouvriers qui y travaillaient "les bemiers". Ceux-ci et leur famille logeaient dans les bâtiments situés aux extrémités du demi-cercle au plus près de leur lieu de travail.. Vous en voyez un sur la gauche de la photo ci-dessus. Les ailes abritaient les chambres, six par ailes censées chacune logée quatre personnes. La partie centrale accueillait un foyer servant pour le chauffage et de cuisine. Les bâtiments plus petits situés aux extrémités du diamètre servaient à loger les commis. L'un d'eux s'appelait "gabelle" du nom de l'administration de l'impôt sur le sel. Vous voyez un de ces bâtiments au centre de la photo ci-dessus.
Cette statue fait partie de l'exposition que je vous présenterai dans un autre article.