À l'absente

Publié le par Pi_ro_94

 

Qu’il est loin le temps bath

Où nous marchions tous deux

Imprimant nos savates

Dans les sables ocreux !

 

Sous la pluie et le ciel

Qui s’obstinait au gris

Nous rêvions de soleil

Secrètement épris.

 

Doucement tu riais

De mes bouts de chansons

Nos ponchos se trempaient

Mais c’était doux et bon

 

De plonger mes regards

Dans tes beaux yeux de chatte,

Et de marcher au hasard

Sur la plage et sans hâte.

 

Je te revois en jaune

Étoile dans ce gris

Qui tombait sur les aulnes

Où l’amour était pris.

 

Je me souviens très bien

Cela était fini

Déjà le lendemain.

Allongée dans ton lit

 

Fatiguée et fiévreuse

Tu m’as fait tes adieux

À peine malheureuse.

Moi, j’étais silencieux.

 

L’espoir tremblait encore

Dans mon cœur quand le tien

En fuyait les écores,

Ecrivant le mot « Fin ».

 

Poème envoyé à poétika17.com pour le thème d'octobre sur l'Absence

Publié dans Poésies

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E
Ton poème est très émouvant. Beau souvenir avec ton absente
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P
Merci de ta visite ecureuilbleu.
S
Je me disais que ce texte aurait été parfait pour Chris et je vois que tu lui as fait parvenir. Ton poème est très émouvant. Entre ciel et mer, l'absence reveille l'estran
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P
Entre ciel et mer l'estran réveille l'absence. Comme ça le vers a douze pieds.