L'ombre rousse d'octobre
C'est le thème principal du moment. Là il s'agit d'anciennes bribes de poésies qui étaient restées dans mes archives à l'état larvaire et qui ont trouvé la force de devenir papillon.
L’ombre rousse d’octobre paissait
Le triste azur, lors tu m’es apparue
Baignée d’une beauté , belle inconnue,
Que les vendanges sur ton front posait.
Dionysos te tenait-il sous son charme
Ou était-il tombé épris du tien,
Toi toujours calme et lui au bord des larmes,
Abandonnant bacchanales et vins ,
Pour te tenir la main et mettre un sourire
Sur ta bouche rosée, cruelle aura
Où mon cœur a flambé et qui soupire
Aujourd’hui pour toi qui le délaissa.
Au lieu d’un chant joyeux ma triste lyre
Egrène et pleure cet amour enfui
Auquel pourtant toujours mon âme aspire.
Espoir stupide bien dignes des lazzi.
Les lueurs bleutées que lançaient tes yeux
Ne cherchaient pas les miens, leurs étincelles
Volaient attirées vers ton amoureux,
J’étais l’intrus qui courtisait sa belle.
Ô ma lyre ! Ô mon cœur, chante, chante ta peine
Mais oublie vite cet amour blesseur,
Va donner aubade sur d’autres scènes,
Un autre cœur y attend le bonheur !