Concours "L'an 22 des siècles du "Verbe poaimer"
C'était samedi 8 juillet qu'avait lieu la remise des prix du Concours "Lan 22 de siècles" de l'association du 'Verbe poaimer". Elle se tenait conne chaque année à la Roseraie du Val de Marne à L'Hay-les-Roses".
J'avais participé à ce concours comme l'année précédente et j'étais invité à cette cérémonie pleine de camaraderie et de poésie dans ce cadre magnifique et animée de main de maître par Laurent Desvoux D'Yrek .
Laurent tient dans sa main la revue de création poétique "Jeu d'épreuves" édité par l'association du " Verbe poaimer" consacrée au palmarès 2022.
Il y avait plusieurs catégories donnant chacune droit à un palmarès :
1) Compagnons C, prix Ella et Ruben Mélik avec 29 poèmes envoyés par 22 poètes et poétesses dont une enfant. Jury Nathalie et Seda Melik
2) Lieux divers, prix Bernard Chasse avec 51 poèmes par 24 poètes et poétesses. Jury Bernard Chasse
3) L'an 22 des siècles, prix Annie et François Dyrek avec 27 poèmes par 16 poètes et poétesses.
Jury Georges Chapoutier, Marc Desombre, Michel Goudet et Patrick Raveau
4) Série de quintils,, prix Charly Mathekis avec 27 séries de quintils (poèmes de 5 vers) par 18 poètes et poétesses. Jury international représentant 3 continents Afrique/ Europe/ Amérique : Charly Mathekis, Isabelle Guyon et Luc Hazebrouck, Sandrine-Mehrez-Kukurudz.
Une récompense était décerné aux poètes et poétesses ayant participé à plusieurs catégories.
Je mettrais pour vous le poème ayant obtenu le 1er prix et le poème que j'avais envoyé dans chacune des catégories
1) Compagnon C.
1er prix : Le cygne noir
Et maintenant le mien qui n'a pas eu de prix spécifique mais a été récompensé avec tous mes autres poèmes par le prix Multi-catégories.
Canards et cygnes
Semblant s’ignorer canards et cygnes
Voguent sur l’eau verte des étangs.
Les canards comme un convoi s’alignent,
Nageant, s’envolant en même temps.
Le cygne, amant des solitudes,
Avance, muet, splendide et lent.
On voit à toutes les latitudes
Son col fier et souple, interrogeant
L’espace devant lui immobile ;
Sa nage hiératique semble nier
Presque tout de ce monde futile,
Et son œil seulement éclairé
Par les abymes métaphysiques
Ne voit pas le canard trop bruyant
Ni les merles aux chants mécaniques
Se moquant du poète et voyant.
...la suite dans un autre article...