La mer : reflets tragiques

Publié le par Pi_ro_94

 
 

 

 

L’oiseau  de mer vole

 

En attendant l’été en attendant le soir

La lune a surgi avant la nuit

Et la vague roule son eau et son sel

Sur la fille et le sable

 

Le ciel par amour crache sa pluie

Et les mouettes sont là

Au-dessus de la fille

Plus de caresse, plus de douceur

Plus de joie ni de tendresse

 

L’orage soulève la fleur

Le vent l’emporte

Tête renversée yeux noyés

Paupières blêmes et sans fard

La fille est là bleue balayée par le noir

 

Rose et blancheur enfouies sous l’onde

Et gonflées par les pleurs 

Sagesse éteinte Fraîcheur des embruns

Puissante odeur des algues

Rire éternel de la mer

Publié dans Poésies

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
S
je ne suis pas sûre que la mer rie... Je la vois plutôt comme une couverture mugissante sur nos corps démunis.
Répondre
P
<br /> Moi, je la vois et je l'entends rire... éternellement. Libre à toi d'y voire une couverture mugissante. Pour moi ce rire signe son indifférence à nos malheurs.<br /> <br /> <br />
K
Salut Piro<br /> Je te félicite d'être ce que tu es : un homme vrai. Eclairé de la mort on en est d'autant plus lumineux<br /> Kristen amicalement
Répondre
L
C'est si fort et si puissant, une vague qui se confond aux nuées et se brise sur le rivage des songes...
Répondre
T
Bonjour Piro...Ben j'ai eu un mal fou à te retrouver car tu avais mal renseigné ton site lorsque tu as déposé ton com chez moi...Mais après plusieurs combinaisons d'adresse je suis enfin chez toi, ouf! C'est sympa de te retrouver...Un texte qui rempli d'effroi...brrrr...noir mais la vie comporte cette couleur aussi...Bon dimanche à toi, Tibi
Répondre
D
La mer est la plus belle source d'inspiration, la noyade, moins.<br /> Dr WO
Répondre