A Vincent
Ah! Vincent comment te sens-tu
Alors qu'on vole ta richesse
Dans les spéculations déçues
Du fric, atroces de bassesses ?
Quels cris et quelles armes avons nous
Pour refuser à ces faux amateurs
L'expiation qu'ils cherchent comme des fous
Plus morts que ton oeuvre et pleins de la peur
De rater la vie qu'ils ne t'ont pas laissée ?
Mais c'est toi maintenant, Vincent Van Gogh,
Qui possède la flamme désirée
Qu'il s'arrachent, violents comme des dogues
Mais ils peuvent l'enfermer dans leurs coffres
En clamant la beauté de la lumière
Ce n'est pas pour eux qu'elle brûle et s'offre,
Cette flamme jaillie d'un revolver.
(En réponse et complément de l'article de Tibicine sur Over-blog.com)